Détails du programme sur: palestine-fce.ch
La 10e édition des rencontres cinématographiques "Palestine: filmer, c’est exister" se déroulera à Genève du 26 novembre au 3 décembre prochains
Si l’édition 2020 a dû être annulée en raison de la crise sanitaire, les rencontres cinématographiques «Palestine: filmer, c’est exister» (PFC’E) reviennent en force à Genève. Du 26 novembre au 3 décembre prochains, les intéressés pourront découvrir pas moins de 29 films qui seront projetés d’abord au cinéma Spoutnik (les quatre premiers jours), puis à celui du Grütli. Ce 10e anniversaire aura pour fil rouge «Palestine, confinement depuis 73 ans...». Un thème faisant écho à l’actualité mondiale, toutes proportions gardées, pour évoquer la situation d’enfermement, de limitations, de blocus à laquelle est soumise cette population depuis des décennies. La question du lien entre les générations sera aussi mise en lumière, entre les anciens, forts de leurs souvenirs et de leurs rêves de retour sur leur terre, et les espoirs malmenés de jeunes qui ne l’ont jamais vue...
Documentaires, fictions, courts métrages seront à l’affiche, faisant la part belle à la diversité. Les organisateurs ont en effet sélectionné des œuvres aux univers très différents, soucieux de valoriser la créativité et la variété des regards de cinéastes de la Cisjordanie à Gaza. «Des regards empreints parfois de désillusion, de fatigue, d’impuissance, mais dans lesquels se reflète toujours et encore la volonté de résister», précisent-ils. Non sans oublier, dans nombre de ces créations, des touches d’humour, d’ironie, d’autodérision comme autant de renforts à l’expression de la rébellion. Le festival permet de rappeler la souffrance vécue depuis quatre générations par les Palestiniens confrontés à la violence de l’occupation, expulsés de leur terre, vivotant dans des camps de réfugiés, enfermés derrière le Mur d’apartheid, discriminés au quotidien... tout en valorisant le courage de cinéastes agissant de l’intérieur, souvent avec des moyens réduits, mais aussi d’autres sensibles à la cause. Le public du PFC’E aura encore l’occasion d’échanger avec plusieurs auteurs invités pour l’occasion. Et d’assister, lors de la soirée de clôture, à un concert festif en présence de différents groupes, notamment de rap palestinien. Autant de rendez-vous prometteurs.