Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

«Son cœur battait pour le mouvement syndical»

Portrait de Franz Cahannes.
© Neil Labrador/archives

Franz Cahannes lors du congrès de fusion de 2004.

Syndicaliste de longue date, Franz Cahannes est décédé dans la nuit du Nouvel An, peu avant minuit, à l’âge de 70 ans. Comme l’écrit le comité directeur d’Unia annonçant la triste nouvelle, il était membre du comité directeur du Syndicat industrie et bâtiment (SIB) de 1992 à 2004, année où a été créé Unia. Après la fusion, Franz Cahannes a travaillé à la direction du secteur des Arts et métiers jusqu’à sa retraite en 2013. Il était également membre du comité central d’Unia en lien avec cette fonction.

Franz Cahannes est né et a grandi aux Grisons. Pendant ses études en Histoire sociale et économique à l’Université de Zurich, il était actif politiquement et figurait, en 1982, parmi les cofondateurs de la revue Widerspruch. Dès 1985, il a travaillé en tant que secrétaire syndical du SIB et a été, dans les années nonante, membre du Grand Conseil zurichois dans les rangs socialistes. Il était aussi engagé dans la Fondation Volkshaus de Zurich et dans une coopérative d’habitation.

«Franz était une personnalité loyale et forte disposant de vastes connaissances, écrit le comité directeur d’Unia. Il était aussi un habile négociateur doté d’une vision stratégique. Son cœur battait pour le mouvement syndical et son engagement passionné était tourné vers les “hommes du bois” et la prévoyance vieillesse.»

Franz Cahannes était marié et père de deux enfants. Unia et toutes les personnes qui le connaissaient présentent à ses proches leurs sincères condoléances.

Pour aller plus loin

Disparition d’une grande figure syndicale

portrait

Le dirigeant genevois de la FTMH Pierre Schmid nous a quittés

«Je quitte Unia extrêmement fier du travail accompli»

Pierluigi Fedele

Après dix ans au sein du syndicat, le secrétaire régional d’Unia Transjurane, Pierluigi Fedele, passe le relai

Fribourg, aussi, rêve d’un salaire minimum

Une femme de dos. Sur son t-shirt blanc, il est écrit: "un vrai salaire comme réponse à la vie chère"

Une motion parlementaire demande l’instauration d’un salaire minimum horaire de 22 francs pour endiguer la précarité grandissante

Un message fort contre l’élévation de l’âge de la retraite

Lors d'une manifestation, des linges accrochés à une corde à lessive où il est écrit notamment "femmes en colère"

A Zurich, avant de participer à la manifestation des maçons du 23 juin, l’assemblée des délégués d’Unia a débattu d’une résolution sur les retraites