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Les superriches doivent-ils payer plus?

Un an après avoir été déposée, l’initiative «Pour une contribution temporaire de solidarité sur les grandes fortunes» est passée devant le Grand Conseil genevois la semaine dernière. Sans grande surprise, la majorité de droite l’a balayée, avec 57 voix contre, 37 pour et 2 abstentions. Ce sera au peuple de trancher sur cette question dans les mois à venir. Pour rappel, cette initiative, portée par les partis de l’Alternative et les syndicats, demande une contribution de solidarité de 2,5‰ sur la part de la fortune dépassant 3 millions de francs afin de faire face aux effets de la crise et aux défis qui nous attendent. Une mesure temporaire, qui concernerait moins de 10000 contribuables, et qui prendrait fin au bout de dix ans. Par ailleurs, le texte prévoit une modification restreignant l’accès au bouclier fiscal dont bénéficient aujourd’hui 8000 riches contribuables.

«Il n’en fallait pas plus à la droite pour hurler au matraquage fiscal et à la haine anti-riches, peut-on lire dans un communiqué du Parti socialiste genevoise. Pourtant, l’initiative est bien loin d’être extrême.» D’après les initiants, l’augmentation se situerait entre 1024 et 6800 francs par an pour une fortune de plus de 5 millions de francs. «Une contribution presque indolore pour des multimillionnaires, mais qui rapporterait quelque 200 millions de francs supplémentaires par an aux collectivités publiques, canton et communes.»

Après plus de vingt ans de baisses fiscales pour les superriches, il est temps d’inverser la vapeur, estiment les auteurs de l’initiative, qui se disent confiants et convaincus du bien-fondé de cette initiative fiscale.

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