Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

La protection des salaires avant tout

Le 21 juin, le Conseil fédéral a approuvé les paramètres d’un mandat de négociations avec l’Union européenne (UE). Soit «les lignes directrices d’une possible future négociation». Notons que ces paramètres, «au centre des éventuelles négociations», sont «confidentiels». Le Conseil fédéral communique par ailleurs: «Les discussions avec l’UE ont permis de réaliser des progrès concrets dans plusieurs domaines. Toutefois, un certain nombre de questions restent ouvertes, notamment sur les modalités concrètes d’insertion des nouveaux accords dans le paquet de négociations.»

De son côté, l’Union syndicale suisse (USS) se dit «fâchée de voir que le Conseil fédéral ne nomme pas publiquement ces problèmes non résolus». La faîtière rappelle que les salaires et le service public suisses doivent être préservés et développés. Elle appelle le gouvernement à obtenir des garanties contraignantes pour le maintien de l’application paritaire des CCT et pour la protection des salaires. Elle s’oppose notamment à la fin du dédommagement des frais professionnels alloués en Suisse comme le prévoit la réglementation européenne, ainsi qu’à une ouverture totale du marché de l’électricité et à celle des transports publics (voir L’ES du 14 juin).

Pour aller plus loin

Henri Gautier ou le syndicalisme jusqu’à la mort

Jessie Magana nous raconte les combats de ce militant dans la France des années noires. Une histoire saisissante à découvrir et à transmettre

Accord institutionnel: levée de boucliers

manifestation avec banderole

Le Conseil fédéral a présenté vendredi les grandes lignes de l’accord-cadre négocié avec l’Union européenne et ses limites en matière de mesures d’accompagnement. Les syndicats montent au front

Assemblée des délégués d’Unia: «L’humain avant le profit»

A l’issue de leur assemblée nationale tenue le 24 novembre dernier à Bâle, les délégués d’Unia ont rejoint la manifestation des employés de Novartis contre le plan de licenciement...

Des stages controversés

En ayant recours à des stagiaires envoyés par l'Hexagone, certaines entreprises françaises sont accusées par les syndicats genevois de pratiquer de la sous-enchère salariale