Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Les salaires doivent augmenter dans la vente

Le 31 août, des actions symboliques auront lieu pour lancer la campagne salariale dans le commerce de détail. Le personnel doit enfin pouvoir obtenir sa part du gâteau

Dans le commerce de détail, les affaires se portent bien. Tout particulièrement pour les supermarchés et les shops des stations-services. «Ces résultats sont en grande partie obtenus grâce au travail toujours plus intensif des employés», précise Anne Rubin, membre de la direction du secteur tertiaire à Unia. En effet, la productivité a augmenté ces dernières années dans la branche, et le syndicat estime que ces gains doivent être redistribués à celles et ceux qui y contribuent largement. C’est pourquoi, le 31 août, des actions syndicales symboliques auront lieu dans plusieurs régions pour lancer la campagne salariale de cet automne.

«Les négociations salariales ou conventionnelles des dernières années n’ont pas couvert le renchérissement, regrette la responsable syndicale. Ces pertes de pouvoir d’achat doivent être maintenant compensées. C’est particulièrement important dans une branche à bas salaires que le renchérissement des loyers, des coûts de la santé et de l’énergie ainsi que des prix en général touche durement.» En outre, Unia réclame des augmentations de salaires dans cette branche essentiellement féminine, afin de combler le retard par rapport aux autres secteurs économiques.

Les revendications déposées auprès de Coop, Migros, des shops de stations-services, mais aussi globalement pour l’ensemble de la branche, sont les suivantes:

▪ Rattrapage de la perte de pouvoir d'achat des dernières négociations et compensation intégrale du renchérissement annuel 2023.

▪ Augmentation des salaires de référence et des salaires minimums.

▪ Augmentation générale des salaires réels pour tous les collaborateurs soumis aux CCT.

▪ Reconnaissance des années de service dans l’augmentation salariale.

Pour plus d’informations sur les actions organisées et pour participer, contactez votre secrétariat régional Unia.

Pour aller plus loin

Nouveau revers pour Uber

Chauffeur Uber au travail, smartphone à la main.

En donnant raison à un ancien chauffeur, le Tribunal cantonal vaudois confirme le statut d’employeur de la société de transport

23 francs de l'heure? Bientôt!

Mobilisation des nettoyeuses et des nettoyeurs devant le siège de l'association patronale. Une pétition dans un chaudron.

Les nettoyeuses et nettoyeurs genevois se sont mobilisés la semaine dernière pour exiger un salaire décent et un minimum horaire de 23 francs. Dans une pétition adressée au patronat, ils demandent également une prime de risque pour ceux ayant travaillé pendant la crise sanitaire et le paiement à 100% en cas de chômage technique. L’acceptation du salaire minimum à Genève apportera un coup d’accélérateur à leurs revendications

Manor: droits syndicaux bafoués

Succursale Manor à Lausanne.

Manor a annoncé la suppression de près de 500 postes de travail. Unia dénonce des pressions sur le personnel inacceptables et exige le retrait des licenciements

Licenciements abrupts chez Orsay, sans plan social

Devanture de la boutique Orsay à l'abandon à Berne.

Après avoir bénéficié du chômage partiel, les 11 magasins suisses de vêtement de la chaîne ferment ces prochaines semaines, laissant 55 employées sur le carreau