Nouvelle alarmante pour la Poste de Saint-François à Lausanne
Les heures de l’office de poste historique situé au cœur de la capitale vaudoise sont-elles définitivement comptées? C’est bien ce que craint le collectif «La Poste doit rester à Saint-François», soutenu par de nombreuses organisations, partis et syndicats, dont Unia et l’Union syndicale vaudoise. Après des mois de mobilisation contre le risque de fermeture, dévoilé au printemps 2022, et une pétition déposée en mars dernier et munie de 2295 signatures, rien n’a bougé. Au contraire. Une nouvelle action, de fermeture symbolique du bureau postal, s’est déroulée vendredi dernier (photo) pour attirer l’attention sur une nouvelle préoccupante: le permis de construire a été délivré par la Commune de Lausanne pour les importants travaux de rénovation du bâtiment plus que centenaire, propriété de la société immobilière zurichoise PSP Real Estate. Cette dernière souhaite le transformer et y aménager un vaste espace commercial. Par cette action, le collectif entend «sonner l’alerte» et «obtenir enfin, de la part des acteurs du dossier, une garantie quant à la pérennité de ce point d’accès aux prestations postales, essentiel pour les PME et les habitants et les habitantes». Jusque-là, aucune garantie n’a été obtenue, ni de la part de La Poste, ni de celle du propriétaire qui refuse de répondre aux sollicitations du collectif.
L’Union syndicale suisse appelle à des hausses de salaires, qu’elle juge possibles et nécessaires. Dans les branches d’Unia qui se portent bien, le syndicat réclame au moins 100 francs par mois
Cent cinquante travailleurs du transport aérien et de l’assistance au sol ont défilé vendredi passé à l’aéroport de Genève, soutenus par leurs syndicats, pour défendre leurs emplois, leurs salaires et leurs conditions de travail. Simultanément, quelque 1500 salariés étaient rassemblés à Zurich-Kloten
L’Etat de Genève présentera prochainement son projet de budget 2021 avec, au menu, des baisses de salaires pour ses employés. Les syndicats annoncent un automne de mobilisations
Fausse indépendance enfin reconnue. Depuis le 1er septembre, les livreurs genevois d’Uber Eats sont des salariés soumis à un contrat de travail. Après deux ans de luttes dans ce sens, Unia salue cette décision. Le syndicat exige désormais que les minima conventionnels de l’hôtellerie-restauration soient appliqués