Café Zigolini pas d'accord trouvé
Une rencontre entre des employés du restaurant Zigolini soutenus par Unia et la direction générale n'a pas donné satisfaction
Pas de réponse à la souffrance des employées
Les syndicalistes d'Unia se sont également montrés intransigeants sur la question du mandat qu'ils ont reçu pour aider ces personnes, s'énervant des pressions faites sur l'employée toujours en fonction pour qu'elle le retire. «Nous avons exigé que cesse cette situation. La liberté syndicale n'est pas négociable.» De son côté, la direction générale du Marché Restaurants Suisse SA, explique Komla Kpogli, a répondu qu'elle avait pour politique de combattre toutes formes de racisme. Et qu'une procédure à cet effet existait. Dans ce contexte, elle a estimé que les employées auraient dû suivre cette démarche. La hiérarchie aurait alors traité le problème. «Sur la question des licenciements, les responsables n'ont pas voulu non plus faire marche arrière, relevant qu'ils avaient eu des raisons valables pour remercier les personnes concernées. La réintégration dans d'autres enseignes ne serait pas non plus dans leurs cordes.» Par ailleurs, des mesures auraient été prises pour les doléances relatives au non-respect de la Loi sur le travail. «Nous ne sommes pas satisfaits de la tournure des événements. Aucune réponse n'a été apportée à la souffrance exprimée par les employées. Nous prévoyons d'organiser une assemblée du personnel, aussi avec les travailleurs des autres enseignes de l'aire autoroutière. Nous n'excluons pas de porter une plainte pénale contre le directeur. Et allons aussi constituer un dossier pour licenciements abusifs. La question sera tranchée par les Prud'hommes.»
Sonya Mermoud