Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Eau: Nestlé n’offre pas un service public

Robinet limité pour Nestlé. Selon l’agence de presse internationale Pressenza, qui se réfère notamment à des articles du journal The Guardian, le Tribunal professionnel de l’Etat du Michigan s’est prononcé, fin décembre, contre une nouvelle privatisation de l’eau du géant agroalimentaire. Ce dernier souhaitait construire une nouvelle station de pompage dans la commune d’Osceola afin de pouvoir augmenter ses prélèvements pour passer de 950 à 1500 litres par minute. Face à l’opposition des habitants, dénonçant aussi des changements sur l’environnement, la multinationale avait attaqué la commune en 2017, arguant qu’il s’agissait d’un service public essentiel. Elle avait alors obtenu gain de cause. Le nouvel arrêté du tribunal nord-américain a annulé le jugement, mettant un frein aux velléités d’extension de Nestlé. Ce dernier se fonde sur le fait que la mise en bouteille commerciale d’eau n’est pas une prestation publique et n’appartient pas à la desserte en eau de la communauté. Ce verdict prend en compte la situation de la région où l’eau du robinet est potable, sa vente en bouteille ne se révélant dès lors en aucun cas indispensable. Pour les citoyens engagés dans la lutte et leurs défenseurs, cette issue constitue un pas important dans le combat contre la privatisation de l’eau et une victoire susceptible de créer un précédent. Jim Olson, un avocat qui avait déjà plaidé contre Nestlé par le passé sans toutefois être impliqué dans cette affaire a souligné, rapporte l’agence, que les sources sont la propriété de l’Etat et des collectivités alors que la vente d’eau est une activé privée poursuivant un objectif commercial. Dans ce contexte, affirmer qu’il s’agit d’une entreprise publique se révèle ridicule. Les médias régionaux ont annoncé que Nestlé envisageait de poursuivre le combat via de nouvelles procédures légales.

Pour aller plus loin

Il faut recaser les ouvriers de la Tuilerie de Bardonnex

Tuilerie de Bardonnex.

Le Conseil d’Etat genevois renonce à prendre des mesures de protection de l’usine. Syna et Unia exigent le reclassement des travailleurs licenciés

Sous les produits de luxe, des salaires de misère

Manifestation de travailleuses masquées devant Kelly Services.

Des travailleuses temporaires soutenues par Unia ont organisé la semaine passée une action devant les bureaux de Kelly Services à Vevey. Payées 14,45 francs brut de l’heure, elles exigent un salaire juste, respectant la Convention collective de travail de la location de services

Métallurgie allemande: le temps, c'est de l'argent

Métallo allemand, pancarte à la main.

Le nouvel accord conclu dans le secteur introduit des nouveautés bienvenues en ces temps difficiles

«C’est un désastre humain»

L’entreprise Gainerie Moderne SA à Givisiez va licencier 33 personnes. Unia, qui a suivi la procédure de consultation, dénonce une démarche bâclée et irrespectueuse des salariés