La Chaux-de-Fonds: débat sur les conditions de travail
Le 18 février prochain, le Groupe migration d’Unia Neuchâtel organise à La Chaux-de-Fonds une discussion sur les conditions de travail et, en particulier, sur le temps de travail. Invité, Nicola Cianferoni, sociologue du travail aux Universités de Neuchâtel et de Genève, viendra présenter son enquête sur la grande distribution, dont les résultats ont été publiés l’année dernière dans l’ouvrage Travailler dans la grande distribution. La journée de travail va-t-elle redevenir une question sociale? (Ed. Seismo). L’Evénement syndical avait rendu compte de cette étude, qui met en évidence une réorganisation et une intensification du travail, des exigences de flexibilité et de disponibilité accrues ou encore la déqualification face à l’automatisation. Cette présentation fera place à un débat sur ces phénomènes à l’œuvre, qui ne concernent évidemment pas que la grande distribution, et sur les réponses et les actions syndicales à développer. Alors que le camp bourgeois veut déréguler le temps de travail, sa réduction pourrait-elle, au contraire, redevenir une revendication politique et syndicale forte dans les années à venir?
Mardi 18 février à 18h30 dans les locaux Unia de La Chaux-de-Fonds (Léopold-Robert 67), entrée libre et ouverte à tous
Les syndicats proposent un train de mesures pour faire face au recul des salaires réels
Les délégués de l’Union syndicale suisse ont approuvé le lancement de l’initiative décidée au dernier congrès, ainsi que la demande d’affecter une part des bénéfices de la Banque nationale à l’AVS. Ils soutiennent aussi le mouvement pour le climat et appellent à envisager une heure de grève ou d’action le 15 mai 2020, jour de mobilisation décidé par les jeunes.
Le service des bus aux voyageurs de Genève Aéroport compte plus de 40% de temporaires, actifs depuis plusieurs années. Unia demande que ce personnel expérimenté soit, à terme, internalisé
Après des mois de mobilisation, les porteurs de journaux genevois ont obtenu des améliorations de leurs conditions de travail et près de 600000 francs d’arriérés de salaire. La lutte se poursuit