Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Comment protéger le travail et les salaires dans l’industrie MEM?

Un cours d’une journée sur ces problématiques est proposé par Unia aux membres des commissions du personnel de la branche et à ses affiliés

Covid-19 oblige, l’automne risque d’être particulièrement chaud sur le front des négociations salariales et de la défense des emplois, notamment dans l’industrie des machines, des équipements électriques et des métaux (MEM). Ces thèmes seront au centre d’un cours mis sur pied par Unia à l’intention des membres des commissions du personnel de la branche. Une formation ouverte également à tous les affiliés d’Unia travaillant dans cette branche. Un autre sujet d’actualité y sera abordé: la mise en place des contrôles de l’égalité salariale dans les entreprises de plus de 100 employés, soit la plupart des sociétés MEM. Cette obligation a été introduite par la révision de la Loi sur l’égalité entrée en vigueur le 1er juillet de cette année.

Le cours, intitulé «Comment nous protégeons le travail et les salaires dans l’industrie MEM», se déroulera sur une journée, en italien le 16 septembre à Lugano, en allemand le 8 octobre à Winterthour et en français, à Lausanne, le vendredi 9 octobre.

Dans son invitation, Unia note que l’automne 2020 sera «une période intense pour les commissions du personnel». La branche pourrait en effet être touchée très fortement par la crise actuelle. «La CCT MEM donne beaucoup de droits aux salariés et d’obligations aux directions quant à la participation des commissions du personnel sur les questions de restructuration», indique Matteo Pronzini, responsable de la branche à Unia, tout en soulignant l’importance de participer à cette formation. Outre la familiarisation avec les perspectives économiques, des informations sur la procédure liée à la Loi sur l’égalité et l’approfondissement des connaissances sur les moyens d’agir en cas de restructurations et de licenciements collectifs, le cours permettra aussi de préparer aux négociations salariales 2020-2021. Ces dernières porteront sur les salaires réels. «Les salaires minimums sont adaptés automatiquement au renchérissement, c’est une nouveauté de la CCT 2018», rappelle Matteo Pronzini.

Des syndicalistes et des économistes d’Unia animeront la journée de formation. Au programme: la situation économique, les salaires (arguments pour les négociations salariales, révision de la Loi sur l’égalité), la protection des emplois (bases légales et CCT, procédures en cas de licenciement collectif, négociation d’un plan social). Dernier point abordé: les bases de la conduite des négociations, soit l’art d’argumenter et de convaincre.

La participation au cours est gratuite. Une indemnité journalière est prévue pour les membres d’Unia n’obtenant pas de dispense pour cette activité syndicale. L’inscription est obligatoire, jusqu’au 10 septembre.

Inscription par mail à: mem [at] unia.ch (mem[at]unia[dot]ch)
Mentionner le lieu et la date choisis.

Pour aller plus loin

Ruag annonce 150 nouvelles suppressions d’emplois

«Une politique d'austérité rigoureuse et une réduction des effectifs, en particulier dans les fonctions de support, sont inévitables.» C’est avec ces mots que l’entreprise Ruag...

Mobilisation contre la destruction de plus de 560 postes de travail

Rassemblement des employés de GE.

Plusieurs centaines d’employés de General Electric ont manifesté leur colère face à la volonté de la direction de démanteler le site d’Oberentfelden en Argovie

Le Grand Conseil veut sauver la Tuilerie de Bardonnex

Les ouvriers devant le Conseil municipal de Bardonnex.

A Genève, les ouvriers de la Tuilerie et briqueterie de Bardonnex, qui se battent depuis cet été pour sauver leur usine menacée de fermeture par la direction du groupe Gasser...

Le bras de fer continue chez Leclanché Capacitors

Plusieurs dizaines de personnes rassemblées devant l'usine pour apporter leur soutien aux travailleurs.

Toujours en grève, les employés refusent de reprendre le travail tant que la direction n’entre pas sérieusement en matière sur leurs revendications. Le dialogue est rompu