Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

La fonction publique poursuivra sa lutte

A Genève, entre 350 et 500 personnes ont participé jeudi dernier au débrayage convoqué par le Cartel intersyndical de la fonction publique et du secteur subventionné. Pas assez pour impressionner une majorité de députés qui ont entériné le gel de l’annuité en 2021. Débuté à la rentrée, le mouvement ne se conclut toutefois pas sur un échec puisque les fonctionnaires ont réussi en novembre à faire reculer les autorités sur la pire des mesures planifiées: la réduction de 1% des salaires durant les quatre prochaines années. Malgré les difficultés liées à la deuxième vague – prévu de la place Neuve au parc des Chaumettes, le défilé de jeudi a été ainsi interdit –, le Cartel a réussi à mettre jusqu’à 6000 fonctionnaires dans la rue les 15 et 29 octobre. Une mobilisation encourageante pour les luttes à venir. Le Cartel a promis de se battre dès janvier contre l’augmentation des cotisations à la caisse de pension et une nouvelle suspension de l’annuité annoncée pour 2023. Le lancement d’une initiative cantonale visant à l’instauration d’un impôt de crise est aussi à l’étude.

 

Pour aller plus loin

"Tous ensemble, nous sommes plus forts"

Un secrétaire syndical épingle une affiche "30 octobre toutes et tous sur le point!"

Le 30 octobre, cinq manifestations interprofessionnelles mobiliseront les salariés en faveur d’une hausse des rémunérations. Le point avec Véronique Polito, vice-présidente d’Unia

Genève, victoire d’étape pour les nettoyeurs de la Ville

A la suite de leur longue grève de 2019, les employés ont obtenu la réinternalisation d’une partie des postes de travail

Les employés de la Ville de Genève en grève

Mur des réformateurs avec banderoles des syndicats.

Le personnel de la Ville de Genève était en grève jeudi 30 septembre dernier. Opposés au blocage des mécanismes salariaux inscrit dans le projet de budget 2022 du Conseil...

Le conflit social chez Swissport atterrit en douceur

Un avion au sol.

Le personnel et la direction de la société d’assistance au sol se sont entendus sur une «CCT de crise», qui revient sur certaines dégradations des conditions de travail et d’engagement