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Le personnel de Cremo obtient un plan social équitable

Dessus de crèmes à café.
© Neil Labrador/archives

En plus du plan social, Cremo et Unia se sont accordés pour le renouvellement de la CCT conclue en 2014. Les négociations vont débuter prochainement.

A la suite de la fermeture du site de Steffisburg, près de Thoune, un plan social a été signé par le groupe laitier fribourgeois, Unia et les délégués du personnel

Préretraite, indemnités de départ, mesures de réinsertion, entre autres mesures, font partie du plan social négocié par les partenaires sociaux. Le 21 avril 2021, Cremo annonçait la fermeture pour le 31 août de son site de Steffisburg dans le canton de Berne, en déclin depuis plusieurs années. Quarante-huit personnes étaient concernées.

Dans le cadre de la procédure légale de consultation, un compromis a été trouvé. Des mesures de soutien à la réinsertion, en particulier des cours et un bilan de compétences sont proposés aux employés qui en ont besoin. Une dizaine de personnes ont trouvé une autre place au sein du groupe, notamment à Fribourg. «Une prise en charge des frais de transport pendant un certain temps a été conclue, ainsi que d’éventuels frais de déménagement», précise Yolande Peisl-Gaillet, cosecrétaire régionale d’Unia Fribourg. Des préretraites sans perte financière sont également proposées, à partir de 61 ans pour les femmes, 62 pour les hommes. «Sur les cinq personnes dans cette situation, une seule a décidé de prendre une préretraite, souligne Yolande Peisl-Gaillet. Les salariées et les salariés entre 59 et 60 ans pourront également bénéficier de cette protection s’ils ne retrouvent pas de travail et ont épuisé leur droit aux indemnités chômage.»

Des indemnités

L’entreprise accorde également une indemnité de départ pour tout le personnel concerné. En outre, les personnes licenciées – à l’exception de celles ayant demandé à être libérées avant le terme de leur contrat pour reprendre un autre emploi et de celle ayant opté pour la préretraite – touchent une indemnité supplémentaire en fonction de leur âge, le nombre d’années de service et leur situation familiale. «Les négociations se sont bien déroulées, car les salariés se sont mobilisés durant toute la phase consultative. Cela prouve une fois de plus que si les travailleuses et les travailleurs s’unissent, ce rapport de force favorable pousse les entreprises à prendre leurs responsabilités», estime Yolande Peisl-Gaillet.

Au-delà de la fermeture du site de Steffisburg, Cremo et Unia ont convenu de renouveler la convention collective de travail de l’entreprise conclue en 2014. Dans un communiqué commun, les partenaires sociaux promettent que des négociations commenceront prochainement, afin de garantir la qualité et la fiabilité des conditions de travail des plus de 700 employés du groupe présent dans cinq cantons.

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