Les salaires minimums augmentent dans l’industrie
Mercredi 15 décembre 2021
© Thierry Porchet/photo d’illustration
Les minima salariaux de la Convention collective MEM seront gonflés de 1,2% au 1er janvier prochain
Depuis 2018, la Convention collective de travail de l’industrie des machines, des équipements électriques et des métaux (MEM) prévoit une adaptation des salaires minimums de la branche au renchérissement du coût de la vie. Une bataille qu’Unia est fier d’avoir menée et gagnée. Les taux ont été fixés le 16 novembre dernier, dans une convention supplémentaire sur les salaires minimums: ces derniers seront augmentés de 1,2% en 2022 (voir le tableau détaillé ci-dessous). Par exemple, un salarié genevois qualifié de l’industrie touchera 4244 francs par mois au lieu de 4197 francs.
Pour la Suisse romande, rappelons que la Région A concerne Genève ainsi que les districts du Gros-de-Vaud, de Lausanne, Lavaux-Oron, Morges, Nyon, l’Ouest lausannois et l’ancien district Riviera pour le canton de Vaud. La Région B comprend Fribourg, le Valais et les districts vaudois d’Aigle, Broye-Vully et l’ancien district du Pays-d’Enhaut. Enfin, la Région C regroupe Neuchâtel, le Jura, le district du Jura Nord vaudois et, pour finir, l’arrondissement administratif du Jura bernois, à savoir les anciens districts de Courtelary, La Neuveville et Moutier.
Pour aller plus loin
Le constructeur ferroviaire lancera une nouvelle consultation en janvier concernant la suppression de 150 postes à Villeneuve, avec un délai conforme aux normes européennes
Coup dur pour les travailleurs d’Alstom-Bombardier. D’ici le printemps, le constructeur français veut supprimer 150 emplois sur son site de Villeneuve, soit un tiers des effectifs. La consultation, ouverte la semaine passée, court jusqu’à fin février. Une première séance a déjà réuni les partenaires sociaux dont Unia
Mécontente du résultat des négociations salariales, une forte minorité du personnel était prête à se battre
Des ouvrières sous-payées emballent des produits du géant du café à Châtel-Saint-Denis. Elles ont manifesté à Lausanne avec Unia pour exiger que les sous-traitants de la multinationale respectent les salaires d’usage