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Pétition contre le tout-jetable

Des militantes de Greenpeace devant le palais fédéral avec une banderole "Pour un droit à la réparation".
© Flurin Bertschinger/Greenpeace

Barrage au tout-jetable: le 12 avril, Greenpeace a remis aux autorités fédérales une pétition munie de 17383 paraphes. Les signataires demandent au Parlement d’ancrer, dans la Loi sur la protection de l’environnement, le droit à la réparation. En d’autres termes, ils désirent que les élus rendent les réparations d’objets «accessibles, attrayantes et abordables pour la population suisse», précise l’organisation écologiste dans un communiqué. L’ONG rappelle que, si tous les pays consommaient autant que le nôtre, il faudrait trois planètes pour couvrir les besoins. «Il est temps de changer nos habitudes de consommation de manière à ne plus nuire à l’environnement et au climat. Pour cela, nous avons besoin de conditions-cadres politiques pour la mise en œuvre d’une véritable économie circulaire», souligne Barbara Wegmann, collaboratrice de Greenpeace et experte du domaine. Selon l’ONG, prolonger la durée de vie d’appareils et d’objets constitue un levier important, aussi dans la lutte contre la crise climatique. Une étude mandatée par l’organisation indique que, si tous les biens de consommation étaient utilisés entre une et trois années de plus, on pourrait réduire l’empreinte carbone, entre 1,8 et 4 millions de tonnes d’équivalent CO2. «A titre de comparaison, le recyclage du PET a permis d’économiser 137000 tonnes d’équivalent CO2.» Dans ce contexte, Greenpeace réclame, via sa pétition, la garantie de la mise sur le marché d’articles réparables, l’assurance de disposer de pièces de rechange et d’informations techniques et, enfin, un encouragement à une culture allant dans ce sens.

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