Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Genève: halte au hold-up sur les salaires!

Une femme brandit une pancarte: "Conseil d'Etat +25%. Personne +0. Sérieux?"
© Olivier Vogelsang

«Il fallait oser: alors que le Conseil d’Etat envisage une hausse de son salaire de 25%, soit environ 5500 francs par mois, il bloque l’indexation des salaires du personnel et refuse de lui octroyer l’annuité 2023!» La colère gronde dans les rangs du personnel de l’Etat de Genève et du secteur subventionné. Jeudi dernier, une centaine d’employés de la fonction publique et parapublique ont manifesté devant l’Hôtel-de-Ville pour exiger du Canton, qui a réalisé un surplus budgétaire de 1,5 milliard de francs l’an passé, de revoir son plan financier pour 2022 à 2025 et d’augmenter les salaires. Une hausse qui passe par l’indexation au coût de la vie – annoncée à 2% pour 2022 – et par le rattrapage du renchérissement de 2021, soit 0,9%.

Les salariés exigent également que l’ensemble du personnel touche son annuité et que l’Etat s’engage à élaborer le budget avec leurs organisations, regroupées dans le Cartel intersyndical. Sous la devise «Halte au hold-up sur les salaires!», les participants ont dénoncé le cynisme d’un Conseil d’Etat qui rechigne à faire le nécessaire pour empêcher une baisse du pouvoir d’achat de son personnel alors qu’il propose de se servir sans complexe avec une augmentation annuelle estimée à 50000 francs.

Pour aller plus loin

La désobéissance civile en débat

Fin mai, des militants ont discuté de leurs moyens d’action à l’Université de Lausanne

La grève féministe et la grève du climat, même combat?

Manifestation à Lausanne. Sur une pancarte on peut lire: "Pour le climat et contre le patriarcat mêmes combats"

Un débat s’est déroulé à Lausanne sur la convergence des luttes. Avec les femmes et les jeunes, un changement de société est en marche

Pour une interdiction mondiale de l’amiante

Le 7 mai au matin, devant l’entrée de la 9e Conférence des Parties de la Convention de Rotterdam à Genève, une vingtaine de militants des quatre coins du monde ont appelé à l’interdiction de l’amiante et à l’inscription de cette substance dans l’annexe III du traité.

Unia et Solidar Suisse mènent une campagne globale contre cette substance cancérigène qui tue plus de 220000 personnes chaque année dans le monde

Nouvel abus chez un sous-traitant de DHL

A Genève, Unia dénonce le licenciement injustifié d’un livreur syndiqué