Renovate Switzerland continue de sonner l’alarme
Le 14 juin, à l’occasion de la grève féministe, trois citoyennes soutenant Renovate Switzerland ont répandu un liquide noir devant la célèbre Porte de l’Enfer d’Auguste Rodin à Zurich (photo), ainsi que sur leur corps. Leurs mains collées au piédestal de l’œuvre, elles ont voulu alerter sur l’urgence climatique et la souffrance qui attend des millions de personnes, à l’image des figures représentées sur la porte. Le 19 juin, au lendemain de l’acceptation dans les urnes de la Loi climat, sept autres personnes ont bloqué deux sorties d’autoroute en ville de Zurich toujours pour demander au gouvernement des actions urgentes et concrètes. Le 20 juin, trois autres citoyennes et citoyens se sont assis à leur tour sur le pont du Rhône à Sion perturbant la circulation.
Depuis avril 2022, le mouvement de résistance civile climatique demande un plan d’urgence immédiat pour la rénovation thermique de tous les bâtiments en Suisse d’ici à 2030. S’il se réjouit de l’acceptation de la Loi climat, «une étape importante pour la politique climatique suisse», il estime que la neutralité carbone doit être atteinte pour la même échéance et demande au gouvernement de déclarer l’urgence climatique et d’agir en conséquence. Elle annonce des actions perturbatrices non violentes durant tout l’été «qui s’annonce d’ores et déjà plus chaud que jamais».
Les syndicats genevois se joignent à la grève du climat
Dans une résolution du 18 janvier dernier, la Communauté genevoise d’action syndicale appelle la population à se mobiliser face à l’urgence climatique
En ce début d’année, les jeunes qui se battent pour l’avenir de l’humanité ont été sous les feux des projecteurs. A Lausanne, une manifestation, un procès retentissant et une action dans une banque ont rythmé ces deux dernières semaines
Pour demander la fin des investissements dans les énergies fossiles d’UBS, une vingtaine de militants de la Grève du climat, en costard, ont occupé la succursale lausannoise
La semaine dernière, douze militants écologistes jugés pour la tenue d’une partie de tennis dans Credit Suisse ont été acquittés. Une première: l’urgence climatique justifie, dans ce cas, la désobéissance civile