Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

«La priorité claire du personnel est la sauvegarde des emplois»

Bâtiment.
© Thierry Porchet / Archives

Sicpa SA pourrait supprimer sur ses sites suisses, à Prilly et à Chavornay, 120 postes de travail.

A la suite de la restructuration annoncée chez Sicpa SA, le personnel s’est organisé en collectif et a élu une représentation des travailleurs. Epaulée par Unia, la délégation demande une prolongation de la procédure de consultation.

«La représentation des travailleuses et des travailleurs demande la prolongation de la période de consultation jusqu’au 29 novembre au lieu du 1er novembre», précise Nicole Vassalli, responsable du secteur industrie à Unia, qui estime que le délai se justifie, l’annonce de licenciement collectif étant intervenue quelques jours après les vacances scolaires. Rappelons que la multinationale Sicpa SA – leader planétaire dans la fourniture d’encres et de solutions de sécurité pour la plupart des billets de banques du monde – a fait part le 9 octobre dernier d’une importante restructuration pour l’ensemble du groupe actif dans une quarantaine de pays. En Suisse, cette réorganisation pourrait entraîner la suppression de 120 emplois sur les quelque 1000 que compte l’entreprise sur ses sites de Prilly, où elle a son siège, et de Chavornay, dévolu à la production. «Le personnel s’est depuis réuni à plusieurs reprises et a élu à la majorité absolue une commission des travailleurs. Unia a été chargée de l’accompagner et de la représenter dans les différentes démarches liées à cette situation», ajoute la syndicaliste. 
En plus d’un délai supplémentaire, les employés ont demandé à la direction de lui fournir les raisons détaillées de son projet de licenciement. «Le personnel a été surpris par cette décision, d’autant plus après que la société ait investi 200 millions de francs sur son site de Prilly, inauguré cette année, et qu’elle recrutait cet été encore des collaborateurs.» Les informations attendues de Sicpa SA doivent permettre à la commission du personnel, appuyée par un groupe de travail, de plancher sur des alternatives aux licenciements et de faire des propositions concrètes dans ce sens. «La priorité claire des salariés est la sauvegarde des emplois.» Une première séance avec la direction s'est tenue aujourd’hui, 24 octobre.

Pour aller plus loin

Unia et Syna s’accordent sur des revendications communes pour la CCT MEM

Travailleur de l'industrie MEM.

Les deux syndicats unissent leurs forces alors que s’apprêtent à s’ouvrir les négociations pour le renouvellement de la Convention collective de l’industrie des machines

«Syngenta humilie son personnel»

Site de Syngenta à Monthey

Alors que le site de Monthey de Syngenta bat des records de production, la direction refuse la pleine compensation du coût de la vie à ses employés. Réaction outrée d’Unia qui n’exclut pas des mesures de luttes

Colère et tristesse à Boncourt

Une croix avec, en arrière-plan, l'usine BAT.

La direction de British American Tobacco a réaffirmé sa décision de fermer son usine à Boncourt, dans le Jura, malgré les alternatives présentées par le personnel. Le groupe va délocaliser sa production, entraînant la disparition de 226 emplois. Entre colère et tristesse, des salariés et habitants témoignent

Des solutions viables pour maintenir BAT à Boncourt

Bâtiment BAT à Boncourt.

A l’issue du délai de consultation, le personnel de British American Tobacco (BAT) à Boncourt a présenté le 6 décembre ses propositions pour éviter un licenciement collectif...