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Le salaire minimum en bulles

La syndicaliste jurassienne Anne-May Boillat a abordé ce thème sous l'angle original de la bande dessinée

Secrétaire syndicale à Unia transjurane, Anne-May Boillat a réalisé une bande dessinée en faveur de l'initiative pour le salaire minimum. Ce petit pamphlet résume en huit pages les enjeux de ce texte qui sera soumis au vote le 18 mai prochain.

«C'est le minimum!!» C'est sous ce titre qu'Anne-May Boillat, secrétaire syndicale à Unia Transjurane, vient de créer à l'encre de Chine une petite bande dessinée dédiée à l'initiative sur le salaire minimum dont le sort se jouera dans les urnes le 18 mai prochain.

Artisane
«L'idée de cette BD m'est venue spontanément lors d'un cours d'Unia consacré à ce thème. J'avoue n'avoir pas trop réfléchi. Je suis partie dans ce trip sans scénario préétabli.» L'auteure a construit son histoire pas à pas, au fil de son inspiration, se laissant guider par ses coups de cœur et ses coups de gueule. Presque d'un jet. Elle s'est mise au travail un vendredi soir et lundi matin tout était terminé. Trente-six heures de travail au total. En marge du salaire minimum, la BD évoque également la liberté, la solidarité, la justice sociale, tout cela sans poncifs ni lourdeurs. «Je voulais quelque chose de léger, ludique, proche du langage de la rue.»
Après avoir suivi l'Université et passé une partie de sa jeunesse en Bolivie, Anne-May Boillat est entrée dans l'équipe d'Unia Transjurane il y a cinq ans. Elle avait accompagné sa lettre de postulation d'une... BD expliquant ses motivations. «J'ai toujours aimé ce mode d'expression.» Son sens du dessin, cultivé dès son enfance, s'est progressivement affiné. Elle a notamment travaillé dans un atelier artistique du «X-Project» à Bienne et a créé le char et la lanterne d'une clique du carnaval de Bienne. Elle exerce également ses talents d'illustratrice en dessinant de nombreuses plantes dans le cadre des cours qu'elle suit à l'école de plantes médicinales «l'Alchémille», en Valais. «Mais je ne me suis jamais définie comme une artiste. Je préfère être une artisane.» Son goût de la création, qui s'exprime également à travers des poèmes, va de pair avec son engagement pour le syndicalisme, la solidarité et l'égalité. 


Pierre Noverraz

La BD complète est visible et téléchargeable sur le site www.unia.ch/campagne-salaire-minimum.6801.0.html
Elle peut aussi être commandée au secrétariat Unia de Delémont au 0848 421 600.