Depuis le 6 juillet dernier, les personnes utilisant les transports publics doivent porter un masque. Cette décision a été prise par le Conseil fédéral face à une recrudescence de nouveaux cas d’infection au coronavirus à la suite de l’assouplissement des mesures relatives à la pandémie. Si Unia a salué cette obligation, il demande la gratuité de ces moyens de protection, estimant que pour les travailleurs à faibles revenus ils représentent un coût important. «Actuellement plus de 200 millions de masques d’hygiène achetés par la pharmacie de l’armée sont stockés par la Confédération et les cantons, en attendant une occasion d’être utilisés. La voici venue», a argué le syndicat, suggérant que ces derniers soient offerts aux pendulaires et distribués par exemple par les sociétés de transports publics, dans les gares. Ce geste, considère encore Unia, accroîtrait aussi l’acceptation de cette obligation.
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