Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

La grève chez Vetropack est suspendue

Les salariés de l'ultime verrerie de Suisse exigent le gel des licenciements, la conclusion d’un plan social et le maintien d'emplois industriels sur le site.
© Olivier Vogelsang

Les salariés de la verrerie vaudoise exigent le gel des licenciements, la conclusion d’un plan social et le maintien d'emplois industriels sur le site.

Après sept journées de grève, un accord a pu être trouvé sur les modalités de négociations pour un plan social.

A Saint-Prex (VD), les salariés de Vetropack ont levé ce jeudi leur grève. «Après sept jours de grève, un accord a pu être trouvé sur le déroulement et les modalités des négociations. Un calendrier de négociations est maintenant confirmé pour les deux prochaines semaines, la question du maintien durable d’emplois industriels sur le site sera abordée dans le cadre du plan social», ont communiqué les syndicats Unia et Syna, en se félicitant que la direction ait enfin fait «un pas en direction du personnel». Celui-ci a décidé de suspendre son mouvement pour une semaine. Une permanence syndicale restera sur site pour assurer le suivi avec les salariés. «Nous sommes soulagés que la grève prenne fin», a, de son côté, réagi la direction du groupe. 

Les travailleurs de Vetropack avaient cessé le travail le 24 mai. Ils exigent le gel des licenciements, la conclusion d’un plan social et le maintien d'emplois industriels sur le site, alors que la direction, qui a annoncé la fermeture de l’ultime verrerie de Suisse, entendait envoyer les lettres de congé à la moitié des quelque 180 collaborateurs du site ces jours-ci. Le 27 mai, les grévistes avaient obtenu une première victoire, les licenciements étant repoussés à fin juin. 

Pour aller plus loin

80 emplois menacés chez Eternit à Payerne

Mauvaise nouvelle à Payerne. Spécialisée dans le fibrociment, l’usine Eternit pourrait fermer ses portes à la fin de l’année, laissant 80 travailleurs sur le carreau. Le...

Unia dénonce une consultation antidémocratique chez Meggitt

Alors que 70 emplois sont menacés, le syndicat réclame une élection transparente de la commission du personnel chargée de participer à la procédure de consultation

Premiers départs chez BAT à Boncourt

Une première vague de licenciements est en cours, d’autres suivront jusqu’à la fermeture définitive de l’usine, prévue au printemps 2024

La société fribourgeoise Meggitt annonce 70 licenciements

Bâtiment de l'entreprise Meggitt.

Les suppressions de postes toucheront notamment l’ingénierie et la maintenance de pièces destinées à l’aéronautique ou à l’industrie de l’énergie. Unia demande une procédure de consultation démocratique