Monument dédié aux morts célèbres à Paris, le Panthéon est resté fermé du 22 au 25 avril. Le personnel s’est mis en grève pendant quatre jours, après avoir exprimé son ras-le-bol pendant près d’un an sans être entendu. Il dénonçait les cadences infernales à la billetterie et à la boutique, ainsi que les maigres salaires payés pour nettoyer du matin au soir ce lieu qui accueille plus de 3000 visiteurs par jour, ayant vu sa fréquentation augmenter de 44% en trois ans. Autres sujets de mécontentement: la question du travail de nuit ou des heures supplémentaires non majorés, ainsi que des problèmes de sécurité pour le personnel et les visiteurs par manque d’investissements dans l’entretien et la mise en conformité du site. Selon la CGT, la grève a été suivie par 90% des agents du Panthéon. La CGT, le personnel et la direction ont signé un protocole de fin de grève, qui répond à l’ensemble (ou presque) des revendications en termes d’effectifs supplémentaires, de rémunération et de conditions de travail.
Fin mai, des militants ont discuté de leurs moyens d’action à l’Université de Lausanne
Un débat s’est déroulé à Lausanne sur la convergence des luttes. Avec les femmes et les jeunes, un changement de société est en marche
A Genève, Unia dénonce le licenciement injustifié d’un livreur syndiqué
Le Tribunal des prud’hommes du Nord vaudois a reconnu la nullité de son licenciement et la sous-enchère salariale qu’elle a subi dans cette entreprise appartenant au groupe Coop