Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Le Groupe migration neuchâtelois se mobilise

Grève des femmes, conférences, débats et film au programme du groupe d’intérêt d’Unia

Le dynamique Groupe migration d’Unia Neuchâtel ne pouvait pas passer à côté de la grève des femmes. «Lors de cette année des femmes, le groupe veut attirer l’attention du public sur différentes discriminations systémiques, explique Derya Dursun, secrétaire syndicale d’Unia Neuchâtel et responsable du Groupe migration. Nous dénonçons toute forme de discrimination et appelons à une mobilisation massive pour exprimer notre ras-le-bol contre toutes les formes de démantèlement social qui touchent en premier les migrants et les migrantes.» Le 14 juin, les membres et les sympathisants du groupe d’intérêt seront donc dans les cortèges de la grève.

Pour préparer l’événement, le groupe convie toutes les personnes intéressées à dévoiler leur potentiel créatif et revendicatif lors d’un atelier pancartes le samedi 1er juin de 11h à 18h sur la plage de Serrières. On pourra se restaurer de grillades sous la tente d’Unia à midi. A noter qu’une formatrice pour adultes sera également présente pour donner un cours de français autour de la thématique de la grève des femmes. Inscription souhaitée auprès de derya.dursun [at] unia.ch (derya[dot]dursun[at]unia[dot]ch).

Mais en plus de la mobilisation pour la journée du 14 juin, le Groupe migration neuchâtelois a prévu d’autres activités. Le mardi 11 juin à 18h30, le groupement reçoit ainsi deux étudiants en sciences politiques de l’Université de Lausanne, Antoine Lehmann et Samson Yemane, qui donneront une conférence sur le thème «Réfugiés d’ici et d’ailleurs» dans les locaux d’Unia Neuchâtel (avenue de la Gare 3, 2e étage). Entrée libre.

Le samedi 15 juin, c’est la Journée nationale du réfugié au Temple du Bas à Neuchâtel avec musique, nourriture du monde et découvertes. Unia sera présent toute la journée avec un stand d’information syndicale et de sensibilisation aux problématiques liées au travail et à la politique migratoire en Suisse. «On attend tout le monde pour venir partager tout le long de la journée idées, expériences, conseils et appui», indique Derya Dursun.

Enfin le mercredi 19 juin à 18h30 le groupe organise une projection du film Taste of Cement suivi d’un débat. Ce documentaire de Ziad Kalthoum, dédié à «tous les travailleurs en exil» et sorti en 2018, suit des réfugiés syriens travaillant sur le chantier d’un gratte-ciel à Beyrouth contraints par un couvre-feu de dormir dans les sous-sols du bâtiment en construction. Dans les locaux d’Unia Neuchâtel (avenue de la Gare 3, 2e étage). Entrée libre.

Programme en bref (détails ci-dessus):

Samedi 1er juin de 11h à 18h: atelier pancartes.

Mardi 11 juin à 18h30: conférence «Réfugiés d’ici et d’ailleurs».

Vendredi 14 juin: cortèges de la grève.

Samedi 15 juin: Journée du réfugié, tout le jour.

Mercredi 19 juin à 18h30: projection de Taste of Cement et débat.

Pour aller plus loin

La cohésion sociale en ligne de mire

La déléguée à l'intégration du du district de Conthey, en Valais et une bénéficiaire des prestations.

Déléguée régionale à l’intégration du district de Conthey, en Valais, Bénédicte Seifert s’exprime sur son travail. Un métier-passion aux multiples enjeux. Entretien.

Unia Genève porte haut et fort l’initiative «Une vie ici, une voix ici»

La présidente d’Unia, Vania Alleva, a distribué des tracts sur la place du Molard avec un groupe de syndicalistes.

Le syndicat s'engage à fond en faveur du droit de vote et d’éligibilité dès huit ans de résidence, comme le propose le texte soumis au vote le 9 juin

Pan de voile levé sur la procédure d’asile

Image du film

Dans «L’Audition», son premier long métrage largement primé, la cinéaste Lisa Gerig retrace cette séance décisive où se joue le sort de requérants d’asile. Remuant

«Sans espoir, sans avenir, beaucoup de femmes se suicident…»

Féministe et militante afghane, Maleka Azizi a dû fuir son pays sous le joug des talibans.

Réfugiée en Suisse, la militante afghane Maleka Azizi témoigne des changements brutaux survenus dans son pays sous le régime afghan et de l’apartheid de genre qui frappe ses consœurs