Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Les peuples autochtones au cœur de la transition

A l'occasion de la Journée internationale des peuples autochtones, le 9 août dernier, les organisations de défense et les syndicats ont mis en lumière les formes extrêmes de discrimination dont ils sont victimes, notamment: l’absence des droits à l’autogestion ou d’accès à leurs terres; l’exploitation et la pollution de leur territoire, entraînant une destruction effective de leurs moyens de subsistance et les obligeant à se déplacer; l'accès inexistant ou insuffisant à des services de base, tels que l’éducation et les soins de santé, qui «perpétue l’héritage négatif de l'assujettissement historique».

Dans un communiqué, la Confédération syndicale internationale (CSI) s’engage à «mettre fin à la ghettoïsation économique des peuples autochtones du monde entier dans des emplois faiblement rémunérés qui sous-évaluent leur travail», à continuer «de lutter contre les inégalités auxquelles ils sont confrontés» et à «soutenir leur inclusion dans les syndicats».

Jusqu’à présent, la pauvreté, le manque de protection sociale et les expropriations de terre les frappent davantage, tout comme les changements climatiques. La CSI estime donc que «les gouvernements ont l’obligation de respecter, de protéger et de garantir les droits des peuples autochtones lorsqu’ils entreprennent des actions visant à faire face au changement climatique moyennant des mesures garantissant une transition juste». «Ces derniers doivent être consultés et avoir le droit de participer à la prise de décisions qui les concernent. En outre, les connaissances qu’ils peuvent transmettre pour faire face aux défis environnementaux urgents auxquels est confronté le monde doivent être reconnues, valorisées et utilisées», souligne encore la CSI. Cela afin de «mettre l’économie au service de l’humanité et sauver les personnes et la planète de la menace de destruction». Plus largement, la faîtière syndicale internationale prône la construction d’un nouveau contrat social entre les travailleurs, les entreprises et les gouvernements: des emplois respectueux du climat, accompagnés d’une transition juste; des droits pour tous les travailleurs et les travailleuses; une justice salariale, notamment un salaire minimum vital; une protection sociale universelle; l’égalité et l’inclusion.

 

Pour aller plus loin

100 francs d’augmentation, c’est un minimum!

Sac à commissions sur lequel on peut lire: M comme meilleur? Alors aussi Meilleurs salaires pour mes vendeuses.

L’Union syndicale suisse appelle à des hausses de salaires, qu’elle juge possibles et nécessaires. Dans les branches d’Unia qui se portent bien, le syndicat réclame au moins 100 francs par mois

A l’aéroport, la résistance prend son envol

Manifestation des salariés du transport aérien.

Cent cinquante travailleurs du transport aérien et de l’assistance au sol ont défilé vendredi passé à l’aéroport de Genève, soutenus par leurs syndicats, pour défendre leurs emplois, leurs salaires et leurs conditions de travail. Simultanément, quelque 1500 salariés étaient rassemblés à Zurich-Kloten

«Ce n’est pas aux fonctionnaires de payer la crise!»

L’Etat de Genève présentera prochainement son projet de budget 2021 avec, au menu, des baisses de salaires pour ses employés. Les syndicats annoncent un automne de mobilisations

Victoire syndicale historique contre Uber Eats

Livreur Uber Eats sur son scooter.

Fausse indépendance enfin reconnue. Depuis le 1er septembre, les livreurs genevois d’Uber Eats sont des salariés soumis à un contrat de travail. Après deux ans de luttes dans ce sens, Unia salue cette décision. Le syndicat exige désormais que les minima conventionnels de l’hôtellerie-restauration soient appliqués