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N’oublions pas les classes populaires

Couverture du livre.

Député, journaliste, essayiste, François Ruffin est l’une des figures les plus connues de La France insoumise (LFI). Mais aussi l’une des plus atypiques, qui n’hésite pas à critiquer certains aspects de la stratégie de Jean-Luc Mélenchon. Il vient d’en fournir une nouvelle preuve, en publiant Je vous écris du front de la Somme aux Editions Les liens qui libèrent. La Somme, c’est un fleuve, mais aussi un département du nord de la France, l’un des plus pauvres du pays, fortement touché par les faillites, les délocalisations, le chômage de masse, le travail précaire. Bref, un département où l’on galère plus qu’ailleurs. Et c’est à partir de ce terrain concret que François Ruffin a construit sa pensée politique. François Ruffin se réjouit du fait que Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise aient conquis les banlieues et les jeunes diplômés des grandes agglomérations. C’est bien, mais ce n’est de loin pas suffisant. Pour gagner, explique François Ruffin, il faut unir les classes intermédiaires et les classes populaires – notamment la classe ouvrière –, celles des villes comme celles des campagnes. Or, si 74% des prolos votèrent pour François Mitterrand au second tour de l’élection présidentielle de 1981, une grande partie d’entre eux ont déserté la gauche aujourd’hui. Parce qu’elle ne sait plus parler aux travailleurs, parce qu’elle s’intéresse davantage aux «assistés» et aux bobos. Assurément, un changement de cap s’impose. Pas seulement en France, d’ailleurs… 

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