L’association «Palestine, filmer c’est exister» organise le 16 avril à Genève une soirée de soutien en faveur d’une structure promouvant la production de jeunes femmes cinéastes. Des courts métrages à la clé.
Favoriser la production cinématographique de jeunes femmes palestiniennes: voilà l’ambition de la structure Shashat Women Cinema, créée en 2005. Shashat (qui signifie «écran» en arabe) – découverte par l’association Palestine, filmer c’est exister (PFC’E) il y a une dizaine d’années – organise annuellement des ateliers thématiques visant à développer les compétences de jeunes cinéastes palestiniennes en organisant des partenariats avec des professionnels du domaine, agissant comme mentors. Les films sont ensuite projetés dans le cadre d’un festival dans plusieurs villes et camps de réfugiés en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. «L’objectif est d’amener le cinéma à toutes les communautés et de favoriser les échanges entre les réalisatrices et le public sur les représentations sociales et culturelles de la femme dans la société palestinienne», précise PFC’E qui, depuis son implication dans cette démarche, a sous-titré en français et projeté 23 courts métrages émanant de Shashat. Et l’aide parfois aussi dans sa recherche de fonds. La soirée organisée à Genève* durant laquelle seront présentés neuf courts métrages, précédés d’un buffet oriental, participe de cet engagement. Les bénéfices serviront à financer du nouveau matériel cinématographique pour le bureau de Shashat à Gaza, ce dernier ayant été entièrement détruit par le conflit. Les projections se termineront sur un échange avec une des réalisatrices via une visioconférence.
Mercredi 16 avril dès 19h30, au cinéma du Spoutnik, barrage du Seujet, pl. des Volontaires 4, à Genève.