«Plus d’autoroutes, moins de protection du climat? Non!» C’est sous cet intitulé que le référendum contre l’arrêté fédéral du 29 septembre sur l’étape d’aménagement 2023 des routes nationales a été lancé par l’Association transports et environnement (ATE) et actif-trafic. Les référendaires, soutenus par le Parti socialiste, les Vert.es et des organisations environnementales, dénoncent un projet – voté par le Parlement à majorité de droite – incompatible avec les objectifs climatiques. Le trafic routier est en effet responsable d’un tiers des émissions de CO2 en Suisse. Le développement des infrastructures alimente le bétonnage de la Suisse et génère à terme davantage de trafic. Environ deux tiers des plastiques qui polluent nos sols et nos eaux proviennent de l’usure des pneus. Ces projets d’extension, majoritairement en Suisse alémanique, mais aussi entre Nyon et Genève, généreraient la destruction de terres cultivables et de parcs verts. De surcroît plus d’un million de personnes en Suisse souffrent déjà du bruit routier. L’extension des autoroutes en Suisse coûterait plus de 5 milliards de francs. Comme le souligne l’organisation actif-trafic: «Ces 5,3 milliards ne sont que le début: près de 35 milliards en tout pour des autoroutes sont déjà planifiés ces prochaines décennies. En pleine crise climatique, c’est inacceptable: cet argent devrait aller aux transports publics, aux mobilités actives et à un aménagement du territoire compact qui favorise la proximité.» La récolte des 50000 signatures nécessaires est en cours jusqu’au 25 décembre. Un cadeau de Noël pour les générations futures.
Pour plus d’informations et pour télécharger des feuilles de signatures, aller sur folie-autoroutiere.ch