Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Un chiffre d’affaires de 32 milliards pour Migros

Unia demande une augmentation des salaires.
© Neil Labrador / archives

Unia demande une augmentation des salaires.

Le géant orange se réjouit de son résultat. Dans un communiqué, il confirme un chiffre d’affaires de 32 milliards de francs en 2023, battant ainsi son record de 2022: «Migros fait ainsi preuve de solidité et de capacité d’adaptation dans un contexte de marché difficile. Le bénéfice du groupe s’élève à 175 millions de francs (exercice précédent: 459 millions).» La société reste le plus gros employeur privé du pays avec ses près de 100000 salariés. De surcroît, «près de 1300 postes sont actuellement vacants au sein du groupe». Face à la croissance du groupe, Unia demande la fin des vagues de licenciements et de la pression exercée sur le personnel. Dans un communiqué, le syndicat souligne: «Ces bons résultats sont en grande partie dus au travail intense et à la grande flexibilité de ses employées et de ses employés. Et pourtant, Migros prévoit 1500 licenciements (jusqu’à 6500 selon d’autres sources), et bafoue les droits de son personnel, comme la liberté syndicale garantie par la Constitution, des traités internationaux de l’Organisation internationale du travail, la Convention européenne des droits de l’homme…» En imposant ceux qui doivent représenter ses employés, Migros ne respecte donc pas les droits fondamentaux, selon Unia. Le syndicat demande que Migros évite les licenciements; propose de véritables alternatives aux employés dont les postes disparaîtraient; et améliore les plans sociaux cadres avec la participation des travailleuses et des travailleurs concernés et les représentants qu’ils ont choisis. Le syndicat réclame également au géant orange «de renoncer à densifier et à flexibiliser encore davantage le travail dans les magasins, les centres de logistique, le commerce en ligne et l’industrie», et d’augmenter les salaires.

Pour aller plus loin

La grève en suspension…

Manifestation de solidarité à Fribourg.

Après cinq semaines de conflit, la grève chez Smood devrait connaître un temps de suspension. L’Etat de Genève, où se trouve le siège de la plateforme, a lancé lundi une procédure de conciliation. Durant toute la semaine dernière, les livreuses et les livreurs ont poursuivi leur lutte pour le respect et la dignité, ponctuée à Fribourg par une manifestation de solidarité

La solidarité avec la lutte chez DPD tisse sa toile internationale

Capture d'écran de la vidéo.

Des syndicalistes des quatre coins du monde ont apporté mercredi dernier leur soutien à Unia et aux travailleurs suisses de l’entreprise de logistique

«Nous irons jusqu’au bout»

Gréviste de Smood applaudissant.

Les grévistes de Smood poursuivent leur lutte. Epaulés par Unia, ils attendent toujours des solutions de leur employeur. Dans l’intervalle, une pétition de soutien munie de plus de 12000 signatures a été remise à la direction de la plateforme de livraisons et à Migros, partenaire de l’entreprise

Genève et Echallens: solidaires avec le personnel de vente

Lors de deux référendums, les votantes et votants ont témoigné une fois de plus qu’il n'est pas nécessaire d'étendre les heures d'ouverture des magasins. Le projet à Genève...