Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

«Vivre pour travailler ou travailler pour vivre?»

La Jeunesse socialiste suisse lance une Alliance pour la réduction du temps de travail. Dans un communiqué diffusé quelques jours après la grève des femmes, elle souligne ne plus vouloir d’une économie qui ne profite qu’à une petite élite. Le parti rappelle que la productivité augmente, que les machines remplacent le personnel, mais que les profits ne sont pas répartis. De surcroît, se fondant sur diverses études, il relève que le travail non rémunéré des soins, majoritairement effectué par des femmes, représente 242 milliards de francs, soit un tiers du PIB. Et de renchérir: «Nous ne voulons plus nous mettre au service d’une économie dans laquelle les activités qui maintiennent la cohésion de notre société au cœur de celle-ci – élever les enfants, soigner les malades et les personnes âgées, cultiver l’amitié – n’ont aucune valeur. Nous ne voulons plus nous mettre au service d’une économie qui détruit notre planète. C’est pourquoi nous voulons enfin travailler pour vivre, au lieu de vivre pour travailler, et défendre une réduction du temps de travail à salaire constant. Pour un avenir pour les 99%, féministe et écologique.»

Pour aller plus loin

Bâle-Ville: les citoyens acceptent un salaire minimum de 21 francs

Le 13 juin, les citoyens de Bâle-Ville se prononçaient sur l’initiative de la gauche et des syndicats «Pas de salaire inférieur à 23 francs». Son texte proposait l’introduction d...

«La Loi sur le CO2 est une première étape»

Projection de Greenpeace sur un réservoir d'Avia: "8 milliards que nous pouvons investir dans notre avenir. #LoiC02oui.

Soumise en votation le 13 juin, la nouvelle loi permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de créer des emplois verts, tout en évitant de peser sur les ménages à revenu modeste

La loi antiterroriste ouvre la porte à l’arbitraire

Action symbolique à La Chaux-de-Fonds.

Dénonçant le rétablissement d’une police politique, la gauche et les syndicats s’opposent à la Loi fédérale sur les mesures policières de lutte contre le terrorisme (MPT)

«Il ne faut pas se tromper de cible»

L’Union syndicale suisse recommande de soutenir la Loi Covid-19, soumise en votation le 13 juin et contestée par un référendum