Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

«Vivre pour travailler ou travailler pour vivre?»

La Jeunesse socialiste suisse lance une Alliance pour la réduction du temps de travail. Dans un communiqué diffusé quelques jours après la grève des femmes, elle souligne ne plus vouloir d’une économie qui ne profite qu’à une petite élite. Le parti rappelle que la productivité augmente, que les machines remplacent le personnel, mais que les profits ne sont pas répartis. De surcroît, se fondant sur diverses études, il relève que le travail non rémunéré des soins, majoritairement effectué par des femmes, représente 242 milliards de francs, soit un tiers du PIB. Et de renchérir: «Nous ne voulons plus nous mettre au service d’une économie dans laquelle les activités qui maintiennent la cohésion de notre société au cœur de celle-ci – élever les enfants, soigner les malades et les personnes âgées, cultiver l’amitié – n’ont aucune valeur. Nous ne voulons plus nous mettre au service d’une économie qui détruit notre planète. C’est pourquoi nous voulons enfin travailler pour vivre, au lieu de vivre pour travailler, et défendre une réduction du temps de travail à salaire constant. Pour un avenir pour les 99%, féministe et écologique.»

Pour aller plus loin

Stop aux privilèges fiscaux des gros actionnaires

Les Genevois sont appelés à se prononcer sur une initiative qui demande que les revenus des gros actionnaires soient imposés comme ceux de tout un chacun. Entretien avec Anna Gabriel Sabaté, secrétaire régionale d’Unia Genève

Le monde professionnel, fréquent théâtre de souffrances

La violence et le harcèlement au travail touchent plus d’une personne sur cinq, selon une enquête internationale

Violence et harcèlement au travail: le Conseil des Etats doit se prononcer

Un homme pose sa main dans le cou d'une femme en train de travailler.

Les sénateurs tiennent entre leurs mains la décision de ratification de la Convention 190 de l’OIT visant à lutter contre ces maux. Un oui ou un non sera décisif pour la Suisse…

Des millions de francs de manque à gagner

A Genève, la gauche et les syndicats attaquent par référendums la réforme fiscale des biens immobiliers, jugée comme un nouveau cadeau aux propriétaires les plus aisés