Le 3 mars sera une date importante pour la jeunesse progressiste, décidée à faire échouer l’initiative du camp bourgeois visant à augmenter l’âge de la retraite à 67 ans, et surtout à renforcer le 1er pilier
La RTS fête les 50 ans de son émission phare Temps présent avec notamment un documentaire consacré à la détérioration des conditions de travail. Retour sur un demi-siècle d’enquêtes et de reportages
Coïncidence ou reflet d’un réveil des consciences, le mois de mars 2019 aura mis en évidence sur petits et grands écrans, des films et des documentaires à la thématique récurrente
Du grand au petit écran, des cinéastes franchissent de plus en plus souvent le pas. Premier regard sur les séries
Deux duos, de Japon et de Suisse
Deux duos en cette fin d’année: l’un japonais, qui offre un des meilleurs films de la cuvée 2018, «Une affaire de famille», et «Le Voyage à Yoshima» avec des images plus belles les unes que les autres; l’autre, suisse, qui permet à un auteur de se raconter à son fils, «La séparation des traces», ou pose son projecteur sur des migrants installés dans la marge du djihad – «Dévoilées».
Pamphlet américain et belge attitude
A l’affiche, un documentaire américain anti-Trump et deux films belges de jeunes cinéastes qui ont en commun une fin ouverte, laissant libre le spectateur de poursuivre le scénario à sa guise. L’imagination au rendez-vous...
Une fiction dans le vent et des documentaires
Deux intéressants films suisses, un documentaire sur un cinéaste d’envergure un peu oublié, Ingmar Bergman, et tout prochainement un pamphlet de Michael Moore contre Trump attendu avec impatience... Des réalisations qui devraient permettre aux cinéphiles d’y trouver leur compte.
Autour du cinéma suisse romand
La Cinémathèque suisse, avec l’aide de «Mémorial» et de la RTS, procède régulièrement à la restauration de films suisses plus ou moins récents. Elle vient de le faire pour «Vive la Mort», «Quatre d’entre elles» et «Seuls». Une bonne occasion pour jeter un regard rétrospectif et attirer l’attention sur un cinéaste romand de grand talent, Francis Reusser.
Diffusion sur tous écrans
Quels chemins emprunte un film pour rencontrer «son» public? La voie qui reste royale de l’écran d’une salle avec, ici, Trois visages; la présentation dans un festival qui précède le passage sur le petit écran – Ondes de choc; et le contact direct grâce à Internet – Le 5e cavalier. Petit écran et web sont utiles pour les pays à la cinématographie modeste comme la Suisse…
Variation de luttes sur grand écran
Le passage dans des festivals tels que Cannes ou Berlin, comme pour les quatre films présentés ici, donne à ces œuvres une grande visibilité, nécessaire pour toucher un large public. A découvrir en particulier, En guerre, un film important sur la lutte syndicale contre une délocalisation, à l’heure où Nestlé vient d’annoncer la liquidation de 580 postes en Suisse…
L’originalité en prime
Le film "L’île aux chiens"? Une petite merveille qui conduit, pour une fois, à rendre hommage aux artisans anonymes qui ont contribué à la création de cette belle œuvre. "Une dernière touche" et "Fortuna"? Le cinéma suisse sait aussi raconter des histoires intéressantes. "La mort de Staline"? Il est étonnant qu’un film qui se rit de Staline soit interdit au pays de Poutine! Quatre longs métrages originaux vus avec plaisir.