Conférence avec les femmes de chambre grévistes de l’hôtel Ibis Batignolles
Les femmes de chambre grévistes de l’hôtel Ibis Batignolles à Paris seront à Lausanne le 11 novembre prochain. Elles sont invitées par le comité hôtellerie-restauration du syndicat Unia Vaud à venir témoigner de leur longue lutte pour améliorer leurs conditions de travail. Une lutte qui aura duré 22 mois, dont huit de grève. Rachel Raïssa Keke et Sylvie Eper Kimissa, grévistes et militantes de la CGT-HPE (hôtels de prestige et économiques) seront accompagnées par Tiziri Kandi, secrétaire syndicale de la CGT-HPE.
Pour sa première conférence publique, le comité d’Unia Vaud souhaite aborder le thème des conditions de travail dans la branche. Et celles des femmes de chambre en sont particulièrement révélatrices: métier invisibilisé, salaires trop bas, harcèlement sexuel, discriminations racistes, rythme de travail intenable, pénibilité des tâches provoquant des douleurs et des troubles physiques, mise sous pression et flexibilisation.
«S’agissant d’un domaine particulièrement précaire, et qui occupe majoritairement des femmes racisées et/ou issues de l’immigration, l’action collective des femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles est d’autant plus symbolique parce qu’elle donne de l’espoir pour toutes les travailleuses précaires», note le comité dans son invitation.
La conférence, ouverte à toutes et à tous, aura lieu le jeudi 11 novembre à 19h à la Maison de la communication, av. de Florimont 1, à Lausanne (à 2 minutes de la gare en bus et à 10 minutes à pied).
Des femmes de chambre grévistes de l’hôtel Ibis Batignolles à Paris sont venues parler de leur lutte à Lausanne: 22 mois de combat dont 8 de grève effective. Un exemple pour tout syndicat
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