Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Des solutions viables pour maintenir BAT à Boncourt

Bâtiment BAT à Boncourt.
© Thierry Porchet

La réponse de la direction aux propositions en vue de sauvegarder l’usine était attendue en début de semaine.

A l’issue du délai de consultation, le personnel de British American Tobacco (BAT) à Boncourt a présenté le 6 décembre ses propositions pour éviter un licenciement collectif. Composée de la commission du personnel et des syndicats Unia et Syna et forte de 36 personnes, la délégation de consultation a planché durant trois semaines sur l’avenir du site jurassien. La direction de la multinationale du tabac avait annoncé, fin octobre, sa volonté de délocaliser la production sur d’autres sites en Europe, menaçant ce fleuron industriel vieux de deux siècles, 220 emplois et l’existence de tout un village. Selon les syndicats, la procédure de consultation a pu se dérouler dans de bonnes conditions, la délégation a reçu toutes les informations utiles et la prolongation du délai de consultation a permis de finaliser le rapport dans les délais impartis. Présenté à la direction locale de BAT et à la direction européenne basée à Londres, ce rapport comporte deux axes principaux visant à préserver la totalité des emplois. Le premier explore les possibilités de réorganisation du site, tandis que le second propose le développement de nouvelles activités. Pour Unia et Syna, Boncourt est «doté d’un savoir-faire qui sera indiscutablement encore utile au groupe, sa fermeture serait une perte lourde». «Je considère que les alternatives proposées sont crédibles et viables», souligne Yves Defferrard, responsable de l’industrie d’Unia. Après la présentation du rapport, les discussions se sont poursuivies entre les représentants du personnel et la direction. La réponse de la direction était attendue en début de semaine, alors que ce journal était sous pli. Le personnel doit aussi se réunir pour en discuter.

A l'initiative de la commune de Boncourt, un comité de soutien au personnel s'est, par ailleurs, constitué. Il réunit les groupes parlementaires du canton et des exécutifs communaux. Le Parlement jurassien a voté le 23 novembre une résolution exhortant le gouvernement à agir. Une pétition «Non à la fermeture» a aussi été lancée sur mesopinions.com.

Pour aller plus loin

Les grévistes de Vetropack remportent une première victoire

Le personnel de la verrerie de Saint-Prex (VD) a cessé le travail ce vendredi 24 mai. Soutenu par Unia, il exige le gel des licenciements et l’ouverture de négociations pour un plan social digne de ce nom

Les licenciements sont suspendus jusqu’à fin juin et un plan social sera négocié

Les travailleurs de Vetropack en grève

Suite à l'annonce de fermeture, les travailleurs-euses demandent un minimum de respect

Le personnel de la verrerie de Saint-Prex (VD) a cessé le travail ce vendredi 24 mai. Soutenu par Unia, il exige le gel des licenciements et l’ouverture de négociations pour un plan social digne de ce nom

A Saint-Prex, après le choc, la lutte continue

Le personnel a participé à une action syndicale le 17 mai, réclamant du respect.

La direction de Vetropack a confirmé son intention de fermer l’ultime verrerie de Suisse et de procéder à des licenciements dès à présent. Soutenu par les syndicats, le personnel se mobilise désormais pour l’ouverture de négociations en vue d’un plan social

« Pas de licenciements sans un plan social ! »

action syndicale chez Vetropack

Le personnel de Vetropack, soutenu par Unia, a participé à une action syndicale ce vendredi pour exiger la négociation d’un plan social et le maintien des emplois pendant le processus