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Les coursiers à vélo se défendent par-dessus les frontières

Les coursiers s’organisent au niveau international. Le 26 octobre, une centaine d’entre eux, venus de douze pays européens, ont fondé à Bruxelles la «Transnational Cooperation of Couriers».

Selon le syndicat suisse Syndicom, qui a pris part à la conférence de fondation avec deux de ses membres, «le but de l’organisation est de veiller ensemble à des réglementations des services de coursier et d’empêcher une guerre des prix sur le dos des travailleurs». Dans un communiqué, le syndicat indique que les entreprises à vocation internationale, comme Foodora ou Deliveroo, «cherchent à répercuter les risques commerciaux sur les employés par le biais de la pseudo-indépendance et des salaires versés à la tâche accomplie. En Suisse, une telle pratique a pu être empêchée jusqu’à présent. Des entreprises comme NoTime ont par exemple dû adapter leur modèle commercial.» NoTime a été acquis ce printemps par la Poste suisse, mais n’est toujours pas signataire d’une CCT.

Syndicom, qui «s’engage contre la pseudo-indépendance et l’ubérisation des services de coursier», mène actuellement des négociations pour la mise sur pied d’une convention collective bénéficiant à tous les coursiers à vélo. Il espère la conclure avant l’arrivée des sociétés d’envergure internationale.

 

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