Palestine: catastrophes en chaîne
La 7e édition des rencontres cinématographiques «Palestine, filmer c’est exister» se déroulera du 29 novembre au 5 décembre prochains à Genève et à Lausanne
La Nakba et ses conséquences... Voilà le fil rouge retenu pour la 7e édition des rencontres cinématographiques «Palestine, filmer c’est exister» (PFC’E). La Nakba, qui signifie en arabe «catastrophe», fait référence à l’exode de quelque 750000 Palestiniens arrachés à leur foyer à la suite de la création de l’Etat d’Israël, en 1948. Cet événement, commémoré sous ce nom et élément fondateur de la mémoire collective palestinienne, a été suivi de bien d’autres «Nakba» encore, en dépit des deux intifadas et des illusions d’un processus de paix entamé il y a 25 ans et au point mort.
La manifestation PFC’E a programmé 27 films, à découvrir dans les cinémas le Spoutnik à Genève (l’Usine) et l’Oblò à Lausanne, consacrés à la Nakba de 1948 et à d’autres tragédies qui lui ont succédé. «Depuis cette date, les Palestiniens ne cessent de résister face aux dépossessions et aux déplacements forcés. La Nakba s’est déclinée et se décline aujourd’hui en une avalanche de nakbas. Cette édition du PFC’E offre des regards de cinéastes palestiniens sur ces 70 ans d’histoire mouvementée», relèvent les organisateurs.
Cinq invités participeront aux projections et répondront aux questions des spectateurs. Qui auront aussi l’occasion de visionner des courts métrages consacrés à différentes réalités entre check-points, occupation, prisons, enfermement. Des rencontres cinématographiques, prévues du 29 novembre au 5 décembre, qui promettent d’être passionnantes, jetant un pont entre passé et présent et permettant de tisser une continuité entre des situations historiques différentes...
Informations et programmation: https://palestine-fce.ch/