Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Plus de 9000 signatures

Une remise de signatures peu commune… Le 31 janvier, le comité fribourgeois «contre les 17h le samedi» a déposé à la Chancellerie fribourgeoise son référendum dans des cabas des magasins de la place.
© Neil Labrador

Une remise de signatures peu commune… Le 31 janvier, le comité fribourgeois «contre les 17h le samedi» a déposé à la Chancellerie fribourgeoise son référendum dans des cabas des magasins de la place.

Les Fribourgeois voteront une nouvelle fois sur les heures d’ouverture des magasins le samedi

Les signatures pour un référendum contre l’ouverture des commerces fribourgeois jusqu’à 17h le samedi ont été déposées le 31 janvier à la Chancellerie de Fribourg par le comité référendaire formé d’Unia, Syna, des partis socialiste et chrétien-social, Solidarités, et de l’Union syndicale fribourgeoise. Ceux-ci s’opposent à la révision de la Loi sur l’exercice du commerce voulue par la majorité de droite du Grand Conseil. Soit le recul de 16h à 17h de la fermeture des commerces le samedi. Si le canton de Fribourg, avec celui de Lucerne, fait figure d’exception en fermant si tôt, rappelons que ses magasins ferment à 19h en semaine, et même à 21h le jeudi. 

Pour le comité référendaire, la récolte des 9030 signatures, alors qu’il en fallait 6000 valables, n’a pas été facile en décembre et en janvier. «Mais ce résultat est réjouissant», relève Armand Jaquier, secrétaire régional d’Unia Fribourg, conscient que les opposants au référendum sont «bien plus argentés». Un combat nécessaire pour le comité référendaire, face aux conditions de travail particulièrement difficiles dans le secteur de la vente, qui ne bénéficie pas d’une convention collective de travail cantonale et dont le personnel subit de plus en plus des horaires fractionnés, devenus la règle dans la grande distribution. 

«Je crois que les Fribourgeois vont comprendre que le consumérisme à tout va n’est pas la solution et que les endroits de vente ne sont pas, comme veulent le faire croire les grandes enseignes, des lieux de loisirs et de bien-être», ajoute le secrétaire régional. Pour les syndicats, seuls les grands distributeurs ont à y gagner. Armand Jaquier: «Bien sûr, certains petits commerces de la rue de Romont à Fribourg, au centre-ville, estiment pouvoir récolter quelques miettes avec la prolongation des horaires. Mais, globalement, les petits commerçants, notamment dans les chefs-lieux de district, sont majoritairement opposés à cette mesure.» 

En 2009, les Fribourgeois avaient déjà refusé cette même prolongation des horaires le samedi, avec 57% des voix. Ils auront de nouveau l’occasion de se prononcer sur la question, dans les urnes, le 23 juin prochain.

 

Pour aller plus loin

Les étudiants de Migros Genève obtiennent une consultation

Pancarte "étudiant M-Budget".

A Genève, les travailleurs étudiants de Migros contestant le congé-modification de leur contrat de travail ont obtenu l’ouverture d’une procédure de consultation. Pour mémoire, le...

Les dessous pas chics de la «Fast Fashion»

Action d'Unia au centre DPD de Bussingy.

Invitée à s’exprimer dans un webinaire de l’ONG Public Eye, la responsable du commerce chez Unia, Anne Rubin, a pu attester des conditions de travail précaires de la mode en ligne

«Migros doit prendre ses responsabilités!»

Le comité de soutien aux grévistes brandit une banderole: "Smood exploite, Migros profite".

Le comité de soutien aux grévistes s’est rendu devant le siège genevois de Migros, actionnaire principal de Smood, pour l’interpeller une nouvelle fois sur les pratiques de l’entreprise de livraison

Migros Genève: congé-modification pour 323 étudiants

Pancarte "M comme misère".

Début juin, le géant orange a résilié les contrats de ses travailleurs étudiants pour modifier leurs conditions de travail. Et ce, sans en avertir l’Office de l’emploi, alors qu’il s’agit d’un licenciement collectif