Solidarité avec Carola et les migrants
Le 2 juillet dernier, des représentants de la Communauté genevoise d’action syndicale et d’associations d’Italiens ont organisé un piquet de protestation devant le consulat d’Italie. La raison de leur colère: l’arrestation et l’assignation à résidence de Carola Rackete, capitaine du bateau humanitaire Sea-Watch 3, utilisé au sauvetage de migrants en Méditerranée. La responsable allemande du navire avait été inculpée pour avoir accosté de force sur l’île de Lampedusa, avec 40 exilés à son bord, avant qu’une juge se prononce en faveur de la levée de la mesure judiciaire. Sa détention avait généré en Europe une levée de boucliers de personnes solidaires avec son engagement. A l’image de la cinquantaine de manifestants de la ville du bout du lac qui ont réclamé sa libération et transmis une lettre de contestation aux autorités consulaires. Ils ont aussi saisi l’occasion pour exprimer leur opposition à la politique migratoire conduite par Matteo Salvini, ministre italien de l’Intérieur et patron de la Ligue du Nord, parti d’extrême droite.
A la suite d’une multiplicité de contrôles d’identité de sans-papiers à Genève, le débat se politise
Plus de 300 personnes se sont mobilisées à Genève pour dénoncer les renvois forcés vers l’Ethiopie
Unia est partie prenante d’une alliance luttant contre les durcissements de la Loi fédérale sur les étrangers et l’intégration. Le point avec Marília Mendes, secrétaire syndicale spécialisée dans les migrations
Le syndicat, à l’image d’autres associations, proteste contre les vérifications d’identité et arrestations de sans-papiers opérées aux frontières et dans les transports publics