Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Tour de chauffe de la fonction publique genevoise

Manifestion de la fonction publique à Genève.
© Cédric Vincensini

Les employés des TPG n’étaient pas les seuls à faire grève la semaine dernière à Genève, le Cartel intersyndical de la fonction publique appelait aussi à un arrêt de travail mercredi. Le Conseil d’Etat a déposé un projet de budget 2023 prévoyant la suspension de l’annuité salariale, pour la seconde fois en quatre ans, et le versement d’une demi-compensation seulement du renchérissement. Piquets et assemblées se sont déroulés dans la matinée avant qu’une manifestation réunissant 1500 personnes (photo) ne traverse le centre-ville au cri de «Du fric pour le service public!»; 880 fonctionnaires s’étaient annoncés comme grévistes, un chiffre relativement modeste sachant que le «petit Etat» sans les établissements publics compte à lui seul 18000 collaborateurs. Malgré tout, le personnel de la fonction publique a décidé de poursuivre la mobilisation, dont les modalités seront définies par une assemblée du Cartel le 8 novembre. Il faudra absolument élargir le mouvement avant le vote du budget par le Grand Conseil les 15 et 16 décembre prochain. La victoire aux TPG montre la voie.

Les fonctionnaires vaudois haussent le ton

Environ 350 employés de la fonction publique et étudiants, selon un décompte de l’ATS, se sont rassemblés jeudi à Lausanne devant les bureaux de la ministre vaudoise des Finances, Valérie Dittli. Ils ont exigé une indexation complète des salaires et des bourses. Le Conseil d'Etat prévoit une dépense de 71 millions de francs en ce sens dans son projet de budget 2023; or, selon les syndicats, cette somme ne couvrirait qu’à peine la moitié de l'indexation à 3,6% sur une année. «Les négociations doivent s'ouvrir immédiatement», exigent-ils.

Pour aller plus loin

Appel à une «grève des loyers»

Parti de Genève, un mouvement réclame l’exonération des loyers, un moratoire sur les expulsions et la réquisition des bâtiments vides

1er Mai virtuel mais revendications réelles

Plusieurs écrans proposant des événements du 1er Mai.

Coronavirus oblige, la 130e édition de la fête du travail a été essentiellement célébrée de manière virtuelle. Elle s’est notamment traduite par plusieurs débats organisés en ligne et un parcours solidaire à Genève. Au cœur des revendications, l’appel à une sortie de crise équitable et une revalorisation des salaires des employés œuvrant en première ligne...

Genève Aéroport: le préavis de grève fait bouger la direction

Le dépôt d’un préavis de grève à l’aéroport de Genève-Cointrin aura eu son effet. Jeudi dernier, le syndicat SSP Trafic aérien dénonçait le manque de protection pour les 10000...

Coronavirus: Unia aux côtés des travailleurs au front

Malgré les premières mesures annoncées pour contenir la propagation du Covid-19, des situations dramatiques ont été repérées à Genève. Le syndicat demande l’arrêt de toute activité non vitale pour la population et le paiement des salaires