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Urgence sociale en France

Le 12 décembre était une grosse journée de lutte en France. Dans un contexte de crise politique et sociale, plus de 130 manifestations et rassemblements ont été recensés aux quatre coins du pays. Dans les usines, les entreprises, les services publics, les salariés se sont mobilisés pour défendre leurs emplois et répondre au défi environnemental. La CGT, qui organise ces travailleurs, rappelle que plus de 300000 emplois sont menacés au travers d’au moins 300 plans de licenciements. «La multiplicité de ces mobilisations illustre tant la profondeur de la casse industrielle que la volonté des travailleuses et des travailleurs de la combattre», souligne le syndicat, dans un communiqué de presse. La CGT alerte: «Le prochain gouvernement devra impérativement répondre aux urgences sociales et aux exigences des salariés via un changement de méthode et de cap politique!» 

Pour aller plus loin

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Début février, militants, syndicats et partis se sont lancés dans la campagne pour la 13e rente. Petit tour du côté de Neuchâtel et du canton de Vaud

«Les patrons ont jeté l’éponge»

Unia a dénoncé la fin de la médiation, organisant une manifestation devant le Palais fédéral à la fin de l’année dernière.

Après l’échec de la médiation pour une meilleure protection contre les licenciements, les syndicats vont plancher sur une initiative populaire. Le président de l’USS, Pierre-Yves Maillard, en dit plus

«Notre pression a porté ses fruits»

Les syndicats s’étaient mobilisés contre l’accord-cadre car il affaiblissait la protection des salaires. La nouvelle démarche entamée entre la Suisse et l’Union européenne (UE) devrait tenir compte de la question.

Protection des salaires et du service public: tels sont les objectifs fixés par l’Union syndicale suisse pour les futures négociations avec l’Union européenne

Victoire d’étape pour les salariés des TPG

En octobre 2022, l’entreprise de transport avait connu deux jours d’arrêt de travail, les employés avaient obtenu, à l’issue du conflit, satisfaction sur leur revendication d’une indexation pleine et entière des salaires.

La grève des Transports publics genevois (TPG) du mercredi 31 janvier n’a pas eu lieu. Réclamant une augmentation salariale de +1,5% en sus de l’indexation de 1%, 120 francs net...