Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

«Vivre pour travailler ou travailler pour vivre?»

La Jeunesse socialiste suisse lance une Alliance pour la réduction du temps de travail. Dans un communiqué diffusé quelques jours après la grève des femmes, elle souligne ne plus vouloir d’une économie qui ne profite qu’à une petite élite. Le parti rappelle que la productivité augmente, que les machines remplacent le personnel, mais que les profits ne sont pas répartis. De surcroît, se fondant sur diverses études, il relève que le travail non rémunéré des soins, majoritairement effectué par des femmes, représente 242 milliards de francs, soit un tiers du PIB. Et de renchérir: «Nous ne voulons plus nous mettre au service d’une économie dans laquelle les activités qui maintiennent la cohésion de notre société au cœur de celle-ci – élever les enfants, soigner les malades et les personnes âgées, cultiver l’amitié – n’ont aucune valeur. Nous ne voulons plus nous mettre au service d’une économie qui détruit notre planète. C’est pourquoi nous voulons enfin travailler pour vivre, au lieu de vivre pour travailler, et défendre une réduction du temps de travail à salaire constant. Pour un avenir pour les 99%, féministe et écologique.»

Pour aller plus loin

Pour une Suisse plus solidaire

Manieestation contre la vie chère à Berne, 1917.

Sous un soleil complice, quelque 2000 personnes ont manifesté samedi dernier à Berne contre le racisme et la xénophobie. Organisé par Solidarité sans frontières et soutenu par une...

Shops: les Tessinois restent déterminés

Le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann persiste et signe: pas question que le salaire minimum de la nouvelle CCT des shops des stations-service soit appliqué au Tessin. Dans...

Multinationales responsables, un premier pas

Le Conseil national a accepté le contre-projet à l’initiative «multinationales responsables» par 121 voix contre 73. Le comité d’initiative se dit prêt à retirer son texte, afin...

«La BCGE nous doit 3,2 milliards de francs»

L’initiative d’Ensemble à gauche demande à la Banque cantonale de Genève de rembourser le coût de son renflouement afin de renforcer les services publics