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Le personnel de WW a des solutions pour éviter les licenciements

Soutenu par Unia, le personnel de Weight Watchers (WW) a présenté la semaine dernière une quarantaine de propositions d’alternatives aux licenciements. Pour mémoire, la filiale suisse de la multinationale de la diététique veut se séparer des deux tiers de ses effectifs, soit 110 personnes employées comme coaches de régime. Cette restructuration a été annoncée aux collaboratrices le 9 mai par vidéoconférence. C’est par ce biais également que la direction entend à l’avenir animer les réunions visant à faire perdre du poids. Le personnel et Unia proposent, au contraire, de miser sur les ateliers en présentiel et suggèrent d’améliorer la gestion et la communication de l’entreprise. WW pourrait de cette manière garder 80% des employées sur le terrain. Pour limiter les conséquences de suppression de postes, le personnel et Unia ont encore élaboré un plan social, qui prévoit des mesures de reclassement. Le syndicat regrette que WW n’ait pas joué le jeu de la procédure de consultation pour licenciement collectif en refusant de fournir les informations financières qui auraient permis de chiffrer précisément les propositions. A l’heure de mettre sous presse ce numéro, la direction n’avait pas encore répondu aux revendications du personnel. Elles ont reçu l’appui d’UNI Global Union, l’internationale des syndicats du secteur des services, qui a adressé un courrier aux pontes de la société aux Etats-Unis. De son côté, le comité «Weight Watchers Switzerland - Save the teams» a lancé une pétition intitulée «Stop aux licenciements» sur change.org qui invite les dirigeants à revenir sur leur décision.

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