Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Débrayage à l’aéroport: une trentaine de vols pertubés

Avions à l'aéroport de Genève.
© Neil Labrador/archives

Ils l’annonçaient depuis des mois, ils sont passés à l’action mercredi dernier. Des dizaines de salariés de Swissport ont débrayé durant trois heures à l’aéroport. L’action a provoqué la perturbation d’une trentaine de vols, jusqu’à deux heures et demie de retard pour l’avion le plus touché. Pour mémoire, la direction de la société d’assistance au sol a imposé cet hiver à ses mille collaborateurs de Genève-Cointrin une modification des contrats de travail impliquant une dégradation des conditions de travail et des baisses de salaires de l’ordre de 500 à 1500 francs par mois. Pour répondre à cette attaque sans précédent, les travailleurs ont tout tenté: manifestations, conciliation à la Chambre des relations collectives de travail, médiation organisée par l’ancien conseiller d’Etat David Hiler, motion au Grand Conseil… En vain. Ils ont finalement engagé des mesures de lutte qui n’avaient pas eu jusqu’ici beaucoup d’impact faute de trafic aérien. Ils exigent l’ouverture de négociations et la conclusion d’une nouvelle convention collective de travail. «Il y a urgence, prévient dans un communiqué Avenir syndical, l’un des trois syndicats du personnel de l’entreprise. Si la direction de Swissport n’accède pas rapidement aux revendications les plus urgentes du personnel, soit principalement la pénibilité, les salaires et l’organisation du travail, d’autres actions auront lieu.»

Pour aller plus loin

Le conflit chez Swissport redécolle pour l’OCIRT

Le temps d’habillage n’est pas pris en compte par la société d’assistance au sol à l’aéroport, Avenir syndical dénonce une violation de la Loi sur le travail

Non aux salaires de misère à La Poste

Manifestation du personne d'Epsilon.

Une délégation du personnel d’Epsilon a protesté à Berne devant le siège du géant jaune

Salaires indécents chez Epsilon

Syndicom dénonce la restructuration en cours et les salaires de 17,44 francs de l’heure prévus par la filiale de La Poste

Des nettoyeuses débrayent aux HUG

Le débrayage des nettoyeuses.

Victimes d’une surcharge de travail en raison de la spécificité de leur tâche, et sans réponse de la part de la direction à leurs demandes, elles ont protesté avec le soutien de leurs collègues