Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Préavis de grève aux Transports publics genevois

Le personnel exige le respect de l’indexation automatique des salaires prévue par le règlement et refusée par la direction

Les utilisateurs des Transports publics genevois (TPG) devront peut-être marcher le 28 juin prochain. Les syndicats SEV et Transfair ont, en effet, déposé un préavis de grève pour cette journée. En cause, la décision de la régie publique de ne pas indexer les salaires en 2022. Le statut du personnel des TPG garantit pourtant une indexation calculée du mois de novembre de l’année précédente au mois de novembre de l’année en cours, soit, en l’occurrence, +1,2%. Prétextant le mauvais résultat enregistré en 2021 en raison de la crise sanitaire, la direction a annoncé ne pas appliquer le statut et verser en remplacement une prime de 500 francs à chaque collaborateur. Les deux syndicats ont alors consulté leurs membres et présenté trois choix: accepter la prime, refuser la prime et obtenir l’indexation ou accepter la prime pour les efforts fournis pendant la crise Covid et obtenir l’indexation. A 90%, les syndiqués ont choisi la troisième possibilité. Ils ont aussi donné mandat à leurs syndicats de lancer des mesures de lutte.

«Plutôt que d’être remerciés et reconnus pour leur investissement durant la pandémie pour avoir assuré un service essentiel, les salariés des TPG ressentent cette non-volonté d’indexer comme une sanction. C’est une double peine inacceptable», s’insurgent, dans un communiqué, les deux syndicats en dénonçant le refus de négocier de la direction. A la suite du préavis de grève, celle-ci a tout de même accepté de rencontrer les représentants du personnel, le 21 juin, alors que ce numéro de L’Evénement syndical était déjà imprimé.

En 2014, les chauffeurs et les mécaniciens avaient mené avec succès une journée de grève, déjà pour des questions salariales. Soulignons encore, que le produit d’exploitation de la régie a atteint 484 millions de francs en 2021, le déficit ne s’est monté qu’à 6,9 millions, alors que l’indexation ne coûterait que 3 millions de francs et la prime 1 million. L’Etat, quant à lui, affiche, dans ses comptes, un excédent de près d’un milliard.

Pour aller plus loin

Débrayage suite aux annonces de restructuration chez Tamedia

Pour protester contre la restructuration radicale annoncée dernièrement par l’éditeur zurichois Tamedia, des débrayages ont eu lieu à Genève et à Lausanne le jeudi 12 septembre. Des représentants de plusieurs syndicats – dont Arnaud Bouverat, secrétaire régional d’Unia Vaud – sont venus apporter leur soutien aux employés romands, les appelant à lutter collectivement et solidairement contre cette restructuration.

Luttes féministes de hier et d’aujourd’hui

Le Club 44 organise le 24 septembre à 20h15 à La Chaux-de-Fonds* une conférence donnée par l’éminente historienne Michelle Perrot sur les féminicides et les droits des femmes...

Grève massive des pharmacies en France

Plus de 18000 pharmacies, sur les quelque 20000 que compte l'Hexagone, ont fait grève le 30 mai pour protester contre les pénuries de médicaments, les fermetures d'officines, une...

Fin d’une grève de deux mois en Italie

Les travailleurs du distributeur italien d’énergies Enel ont mis fin à leur grève, démarrée en mars. Les syndicats Federazione italiana lavoratori chimica tessile energia...