Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Les patrons valident la Convention

Mobilisation des maçons.
© Olivier Vogelsang

Un accord avait été trouvé à la suite de l’immense mobilisation des maçons l’automne passé.

Lors de leur assemblée extraordinaire qui s’est tenue le 13 janvier à Berne, les délégués de la Société suisse des entrepreneurs (SSE) ont officiellement avalisé l’accord conclu entre les partenaires sociaux. Autrement dit, la nouvelle Convention nationale du secteur principal de la construction (CN 2023) a été approuvée par toutes les instances dirigeantes, patronales et syndicales, et est en vigueur pour une durée de trois ans, jusqu’à fin 2025.

Pour rappel, l’accord obtenu à la suite de neuf mois de négociations comporte une augmentation de 150 francs des salaires effectifs et de 100 francs pour les salaires minimums dès le 1er janvier. Les travailleurs auront eu du mal à faire entendre leurs revendications, entre autres en matière d’intempéries et de temps de déplacement, mais ils auront, grâce à leur mobilisation de l’automne dernier, réussi à repousser la volonté patronale de flexibiliser à outrance le temps de travail. D’autres améliorations sont à retenir, notamment un congé paternité de dix jours sans perte de salaire et l’augmentation de l’indemnité kilométrique pour les véhicules privés à 0,70 franc.

Pour les questions qui restent en suspens, les partenaires sociaux ont convenu de mettre en place des groupes de travail. Reste au Conseil fédéral à déclarer cette convention de force obligatoire pour clôturer le processus.

Pour aller plus loin

La sécurité sur les chantiers doit être une priorité

Les accidents, notamment graves, sont de plus en plus importants. En cause, la pression sur les délais, mais aussi le travail temporaire et les intempéries. Unia se montre très préoccupé

Amiante: conseils, sensibilisation et indemnisations

La Fondation Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante propose son aide aux salariés et à leurs proches concernés par la maladie

La révolte des ferrailleurs s’organise

Des ferrailleurs masqués et des syndicalistes.

Après l’arrêt de plusieurs chantiers de ferraillage à Genève, des travailleurs se soulèvent pour dénoncer leur exploitation et exiger des conditions de travail et de vie dignes. Certains n’ont plus été payés depuis trois mois, d’autres n’ont touché qu’un salaire de misère

Valais: trente-trois emplois passent à la trappe

Le groupe français PBM, propriétaire de l’entreprise Constantin Martial & Cie à Vernayaz, en Valais, ferme son site de production. Les syndicats se battent pour un plan social digne de ce nom