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Le référendum sur les crèches fait un tabac à Genève

Le référendum contre la modification de la Loi genevoise sur l’accueil préscolaire est sous toit. Le 11 septembre, le comité «Pas de crèches au rabais» a déposé à la Chancellerie 10809 signatures, soit pratiquement le double du nombre requis pour un référendum, alors que la période estivale est peu propice à la récolte de paraphes. Le personnel de la petite enfance, soutenu par les syndicats et les partis de gauche, et les familles fréquentant les crèches ont pris conscience des enjeux et se sont mobilisés. Ce qui est de bon augure pour la votation.

En juin dernier, le Grand Conseil avait décidé de supprimer les «usages professionnels» qui garantissent une grille salariale et des conditions de travail minimales dans les crèches non municipalisées ni conventionnées. Le salaire minimum cantonal pourrait dès lors être appliqué, il se monte à 24 francs l’heure contre plus de 27 francs avec les usages. «C’est la première fois que la majorité de droite ose s’attaquer à un mécanisme de régulation du marché du travail en autorisant quelques entreprises à s’affranchir des règles qui s’appliquent à d’autres. Après les crèches, à qui le tour? Cette autorisation de sous-enchère constituerait un dangereux précédent», met en garde le comité référendaire.

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