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14 juin: atelier pancartes et tractage matinal à Delémont

Une femme réalise une pancarte pour la grève féministe
© Thierry Porchet

Le Collectif féministe Jura a organisé un atelier pancartes ce 14 juin à Delémont, pour préparer le cortège de fin de journée.

Dans la capitale jurassienne, le Collectif féministe organisait un atelier pancartes avant son cortège du 14 juin, en fin de journée. Plus tôt, Unia a fait du tractage devant les usines horlogères de la région.

Pas de manifestation sans slogans. Avant le cortège de fin de journée dans les rues de la vieille ville pour le 14 juin, le Collectif féministe Jura a organisé en début d’après-midi un atelier de confection de banderoles et de pancartes sur la place Roland Béguelin, à Delémont. Une manière créative et ludique de se préparer à défiler afin de revendiquer, entre autres, des mesures d'urgence pour protéger les victimes de violences et l’amélioration des conditions de travail pour le personnel soignant du canton.

L’atelier a eu du succès, et les participantes étaient inspirées. «Même mon chien comprend quand je dis non», «Si le viol c'est du sexe, un coup de pelle dans ta gueule, c'est du jardinage?», «On ne naît pas femme mais on en meurt»: voilà certains des slogans qu'elles ont imaginé. Le cortège, qui a démarré à 17h, a réuni environ 250 personnes, un chiffre sur lequel les organisatrices et la police sont d'accord, une fois n'est pas coutume.

Pour Unia, cette journée de mobilisation féministe avait commencé bien plus tôt. Dès l’aube, les représentants du syndicat ont distribué des tracts devant les entreprises d’horlogerie de la région, à l’heure où le personnel en grande partie féminin prend son travail. «Le but est d’informer les travailleuses et travailleurs des améliorations qu’apporte la nouvelle convention collective de l’horlogerie, notamment pour les femmes», explique Rébecca Lena, secrétaire syndicale d’Unia Transjurane. Parmi celles-ci, citons la prolongation du congé maternité à 19 semaines, la possibilité d’avoir des congés payés pour les proches aidants, l’augmentation de la participation patronale aux primes d’assurance maladie ou encore l’obligation de justifier un refus de demande de temps partiel.

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