Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Industrie horlogère à l’arrêt

Sur tout l’arc jurassien, la prudence est de mise dans les manufactures

Mardi 17 mars, le Comité des horlogers de la vallée de Joux exhortait, au vu de la crise sanitaire et de la promiscuité dans les ateliers des manufactures, les directions à fermer leurs entreprises, à déposer une demande de chômage partiel et à continuer de rémunérer leurs salariés à 100%. Dans le Jura, le Jura bernois et à Neuchâtel des demandes similaires étaient effectuées, alors que certaines entreprises, notamment à Genève, avaient d’elles-mêmes déjà décidé de cesser ou de réduire leurs activités.

«Tout est fermé à la Vallée, sauf une société active dans le domaine médical où très peu de personnes travaillent», se réjouissait le lendemain Camille Golay, secrétaire syndicale au Sentier. «C’est un succès à 100%. Les travailleuses et les travailleurs sont très contents d’avoir pu arrêter leur activité professionnelle et rester auprès de leur famille. Beaucoup craignaient de contracter la maladie», poursuit la syndicaliste de cette région horlogère comptant quelque 8000 employés. Le village combier est désormais vide. «C’est étrange. Comme un dimanche pluvieux, alors qu’on est mercredi et qu’il fait grand soleil.»

A l’exception des entreprises du groupe Swatch, qui travaillaient encore au ralenti la semaine dernière, et dont la fermeture était envisagée, la plupart des manufactures de l’arc horloger ont cessé leurs activités. Les possibilités élargies de chômage partiel et les aides de la Confédération laissent espérer que tous les salariés puissent toucher l’entier de leur salaire.

Pour aller plus loin

Chez la marque à la couronne, un directeur «régnait comme un prince»

Quatre anciens employés ont témoigné de l’atmosphère toxique qui régnait au sein d’un service de la marque à la couronne.

Durant des années, le responsable d’un département de Rolex a harcelé impunément des dizaines de collaborateurs et de collaboratrices

Les partenaires sociaux signent la CCT

Les trois syndicalistes d’Unia, Raphaël Thiémard, responsable de la branche horlogère, Yves Defferard, membre du comité directeur, et Vania Alleva, présidente, ont signé la nouvelle CCT avec les deux responsables de la Convention patronale de l’industrie horlogère, Philippe Bauer, son président, et Ludovic Voillat, le secrétaire général.

Le 3 mai, les représentants du syndicat Unia et de la convention patronale de l’industrie horlogère suisse (CP) ont signé leur nouvelle convention collective de travail (CCT) à l...

«Vous pouvez être fiers d’avoir amélioré votre CCT»

Près de 100 personnes ont participé à la conférence de branche de l’horlogerie le 6 mars à Neuchâtel. La nouvelle Convention collective de travail des industrie horlogère et microtechnique suisses a été votée à l’unanimité.

La nouvelle convention collective de travail de l’industrie horlogère et microtechnique a été adoptée officiellement par les partenaires sociaux le 3 mai. Retour sur la conférence de branche durant laquelle les délégués l’ont acceptée à l’unanimité.

Des petits rouages dans la tête

Michel Bourreau et le prototype de L'Horloge qui Penche. Le projet est d'en construire deux exemplaires: l'un pour le Musée international d'horlogerie à la Chaux-de-Fonds, et l'autre à installer quelque part en France voisine.

L’artisan Michel Bourreau est la cheville ouvrière d’un projet collaboratif extraordinaire baptisé L’Horloge qui Penche. Allégorie de notre société, cette mécanique en construction ne donne pas l’heure, mais sonne l’urgence climatique et appelle à agir pour un développement durable.