Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Travail du dimanche: un projet cynique

Le 7 mars 2021, le corps électoral du canton de Berne se prononcera sur la modification de la Loi sur le commerce et l’industrie. Derrière cet intitulé fumeux se cache la froide réalité d’une volonté de déréglementation de l’ouverture des commerces le dimanche. Le projet principal soumis au peuple prévoit en effet que les commerces de détail peuvent ouvrir quatre dimanches par an sans autorisation au lieu de deux actuellement. Si cette modification peut paraître séduisante dans un contexte où le commerce de détail tire la langue face à la concurrence du commerce en ligne, il convient d’analyser les répercussions de cette décision à moyen terme.

Dans son communiqué du 15 janvier 2021, l’Union du commerce et de l’industrie du canton de Berne (UCI) ne cache même plus ses intentions: «L’expansion modeste des éventuelles ventes du dimanche est un pas dans la bonne direction.» Le cynisme des milieux patronaux et économiques est à l’image de la déréglementation du travail du dimanche à laquelle ils aspirent depuis des lustres: sans limite! 

La pandémie que nous traversons a le mérite de mettre en exergue le courage exemplaire du personnel de vente, souvent féminin. Ces employés, la plupart du temps payés au lance-pierre, ont le droit à un peu de dignité. Qu’on leur laisse les dimanches pour se reposer et profiter de la vie en famille!

L’Union syndicale du Jura bernois invite les citoyens du canton de Berne à refuser massivement le projet principal et à dire un grand OUI au projet alternatif.

Union syndicale du Jura bernois

Pour aller plus loin

Les dessous pas chics de la «Fast Fashion»

Action d'Unia au centre DPD de Bussingy.

Invitée à s’exprimer dans un webinaire de l’ONG Public Eye, la responsable du commerce chez Unia, Anne Rubin, a pu attester des conditions de travail précaires de la mode en ligne

Migros Genève: congé-modification pour 323 étudiants

Pancarte "M comme misère".

Début juin, le géant orange a résilié les contrats de ses travailleurs étudiants pour modifier leurs conditions de travail. Et ce, sans en avertir l’Office de l’emploi, alors qu’il s’agit d’un licenciement collectif

Rêve en cuisine

L'équipe de l'Auberge d'Hauterieve.

En cette journée du 14 juin, Unia Neuchâtel a voulu mettre en lumière des exemples positifs de bonnes pratiques dans l’hôtellerie-restauration

CCNT: les salaires augmenteront un peu en 2023

Mauro Moretto.

La Convention collective nationale de travail de l’hôtellerie-restauration est prolongée d’une année. Une augmentation des salaires est prévue, mais pour Unia ce n’est pas suffisant