Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Genève: des indemnités pour les travailleurs précaires

Action CGAS en faveur de la loi.
© Thierry Porchet

Les syndicats genevois se sont mobilisés en faveur des victimes de la crise sanitaire.

A Genève, des milliers de travailleurs précaires vont enfin pouvoir toucher une compensation pour leurs pertes de revenus liés à la pandémie. 68,8% des citoyens ont accepté dimanche que les salariés qui n’ont pu bénéficier d’aucune mesure de soutien perçoivent une indemnisation couvrant deux mois de salaires. Estimé à 15 millions de francs, ce coup de pouce avait été accepté en juin 2020 par le Grand Conseil à la suite du scandale international provoqué par les queues de personnes attendant un sac de commissions aux Vernets. Refusant ce qu’ils estimaient financer le travail au noir, l’UDC et le MCG avait lancé un référendum. La gauche et les syndicats, qui ont défendu l’indemnisation des travailleurs précaires, se félicitent que ce «référendum de la honte» ait échoué. Ils appellent le parlement à traiter en urgence le projet de loi analogue déposé par l’Alternative qui doit répondre aux baisses de revenus provoquées par la seconde vague.

Pour aller plus loin

Deux pétitions pour un revenu de base inconditionnel

Face à la situation extraordinaire générée par le Covid-19, deux pétitions ont été lancées pour demander un revenu de base inconditionnel (RBI) pour toutes et tous. L’une (signer...

L’Etat doit soutenir les «oubliés» de la gestion de la crise

Terrasse désertes. Chaises empilées.

Face à l’épidémie de Covid-19, de nombreuses entreprises se sont empressées de renvoyer leurs travailleurs intérimaires. D’autres se retrouvent exclus du chômage partiel. Témoignages genevois

Eviter la catastrophe

Des acteurs du monde politique, syndical et médical ont lancé un appel réclamant du gouvernement qu’il décrète l’arrêt immédiat de toute activité économique non essentielle partout en Suisse

«Les cantons n’ont pas les moyens de tout contrôler»

Chantier.

Le Conseil fédéral veut privilégier la poursuite des activités et demande aux cantons de s’assurer que les mesures de l’OFSP sont respectées. C’est irréaliste et irréalisable selon Unia