Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Non à «l’apartheid vaccinal»

Manifestation à Genève. Une banderole "Non au diktat des pharmas/Levée des brevets Covid".
© Thierry Porchet

A l’appel d’une large alliance d’ONG, de syndicats et de partis de gauche, quelque 200 personnes ont manifesté le 30 novembre à Genève pour réclamer la levée de la propriété intellectuelle sur les vaccins, tests et traitements contre le Covid. La date du rassemblement a été maintenue malgré l’annulation de la conférence ministérielle de l’OMC qui devait débuter ce jour-là et se terminer le 3 décembre pour traiter du sujet. Une réunion supprimée en raison de l’apparition du variant Omicron... Les participants ont exhorté l’Union européenne et la Suisse à déroger aux règlements des brevets afin de permettre à tout un chacun d’accéder au droit fondamental à la santé. Avant la mobilisation, une conférence de presse a permis à de nombreux orateurs de s’exprimer sur la question. Des interventions révélatrices des inégalités extrêmes dans la gestion de la crise. Stéfanie Prezioso, conseillère nationale d’Ensemble à gauche, a souligné que, chaque jour, des milliers de personnes mouraient parce que des Etats européens et notre pays refusaient «d’ébranler la sacro-sainte loi du profit». La coalition a articulé le chiffre de quelque 10000 morts en moyenne au quotidien. Député européen, Marc Botenga a parlé, quant à lui, de crime contre l’humanité. Selon le communiqué d’Amnesty International, pendant que les nations riches procèdent à l’injection des troisièmes doses de vaccins, seules 5% des personnes dans des pays à faibles revenus ont reçu une première piqûre. «Les Etats tout comme les entreprises pharmaceutiques manquent cruellement à leurs obligations et à leurs responsabilités en matière de droits humains.» Rappelons que plus d’une centaine de pays se montrent favorables à la fin des monopoles sur les vaccins contre le Covid, alors que les décès liés à la pandémie dépassent désormais le cap des 5200000 victimes...

Pour aller plus loin

EFAS, «bombe à retardement» pour les assurés, les patients et les soignants

Véronique Polito, vice-présidente d’Unia, craint que le projet fasse exploser les budgets des ménages, puisque la part financée par les résidents d’EMS ou les bénéficiaires de soins à domicile augmentera elle aussi. Selon elle, les assurés seront doublement pénalisés: d’abord en tant que payeurs, ensuite comme bénéficiaires de prestations.

Au menu des votations du 24 novembre, le financement uniforme des prestations ambulatoires et hospitalières (EFAS) est combattu par les syndicats.

Hausse des primes : la balle est dans le camp des cantons

des médicaments sont posés sur une étagère

Face à la nouvelle augmentation moyenne de 6 % des primes d’assurance-maladie en 2025, les syndicats appellent les cantons à renforcer la réduction individuelle des primes.

Unia défend bec et ongles le personnel du home La Colombe

Employées et syndicalistes ont manifesté bruyamment devant l’établissement de Colombier. Des échanges, parfois tendus, ont suivi avec le patron, Jean-François Staehli.

Soutenu par le syndicat, le personnel de l’EMS neuchâtelois qui a brusquement fermé ses portes est venu demander des comptes à son employeur.

«Il ne faut pas permettre de signer des CCT moins bonnes que la loi»

Banderole demandant de bonnes conditions de travail dans les soins.

Unia a participé à la consultation sur le second volet de la mise en œuvre de l’initiative sur les soins infirmiers, consacrée à l’amélioration des conditions de travail.