Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Ken Loach: «Les salariés de DPD méritent un syndicat fort»

«Chaque travailleur devrait avoir le droit à un emploi sûr, à un salaire qui fait vivre une famille et à aucune obligation d'heures supplémentaires. Tout le monde a le droit d’adhérer à un syndicat, aux vacances et aux congés maladie payés, et personne ne devrait être persécuté pour avoir revendiqué ces droits.» Le cinéaste britannique Ken Loach prend parti en faveur des cinq livreurs de DPD licenciés au Tessin pour leur engagement syndical. Dans un message publié sur le site du Forum Alternativo, le réalisateur de Moi, Daniel Blake et de Sorry we missed you (Désolé de vous avoir manqué) sur l’ubérisation du travail, dit soutenir «fermement ces cinq travailleurs persécutés». «Honte à DPD, les travailleurs méritent un syndicat fort. Aux clients, je dis: boycottez DPD jusqu'à ce que les cinq salariés soient réintégrés!»

Depuis une année, Unia dénonce les conditions de travail déplorables que subissent en Suisse les quelque 900 livreurs de DPD, filiale de La Poste française. Le syndicat exige l’enregistrement du temps de travail et le paiement de toutes les heures effectuées, le respect des droits syndicaux et l’ouverture de négociations. Au Tessin, une vingtaine de chauffeurs sur environ 35 ont adhéré à Unia et un collectif local de salariés a été mis sur pied.

Pour aller plus loin

Fermeture du Desperado Neuchâtel: Unia prépare l’addition

Les restaurants mexicains Desperado sont en faillite. Neuf des douze établissements de la chaîne gérée par un groupe zurichois ont mis la clé sous le paillasson fin novembre, dont...

Dnata: zéro heure garantie...

Passagers à l'aéroport de Genève.

Unia dénonce des «contrats de la honte» chez Dnata et demande l’intervention du Conseil d’Etat

Saga autour du «Black Friday» à Vevey

A la suite d’un recours d’Unia, le Tribunal cantonal a interdit l’ouverture prolongée des magasins le 29 novembre. Une décision suspendue le jour même par le Tribunal fédéral

Eldora se plie au jugement

Condamnée à verser quatre mois de salaire à un ex-employé pour licenciement abusif, l’entreprise a d’abord voulu contre-attaquer au pénal, puis s’est ravisée pour débuter un dialogue social durable